J’ai vraiment du mal a comprendre ou plutôt a accepter dans votre dernier cours sur Baba Salé…

 

Chalom Rav,

J’ai de nombreuses questions concernant des sujets très divers :

  1. J’ai vraiment du mal a comprendre ou plutôt a accepter dans votre dernier cours sur Baba Salé…vous disiez que les jeunes se mariaient a 12 ans divorçaient vers 18 ans pour se remarier !
    • Ici la femme est instrumentaliser pour simplement répondre aux pulsion que pourrai avoir le mari…où est passé l’amour qui doit se développer au seins du couple ?
      • N’est ce pas injuste pour la fille qui est divorcée?
      • Non seulement elle est quasiment considéré comme une roue de secoure en attendant mieux mais en plus on lui empêche de se marier par la suite avec un Cohen.
        • J’espère vraiment avoir mal compris merci de m’éclairer sur ce point
  2. Je suis d’accord avec le fait que l’on doit vouvoyer les Rabannim par marque de respect cependant on tutoie D’… dans la téfila et le TaNaKh’ (Baroukh’ ATA…) Selon la logique on devrait soit vouvoyer D’… soit tutoyer les Rabannim ?
  3. Ai-je le droit de faire des berakhot comme chéakol ou mézonot torse nu ?
    • J’ai le même problème avec le matin :
      • j’ai les mains impur je ne peux donc pas mettre de T shirt dois je faire la Berakha de nétilat et de acher yatsar torse nu ?
        • Sinon que dois-je faire ?
  4. Y a-t-il des règles de yi’houd ou chomer néguiya entre des enfants adoptés et les parents? Et leur grand parent bien qu’ils ne soient pas biologique ?
  5. A-t-on le droit de jeuner un jour de ‘hol Hamoèd ?
    • Si oui, quel type de jeunes sont permis ?
  6. Si un plat est déjà sur la plaque avant Chabbat, ai-je le droit de remuer le repas sur la plaque pendant Chabbat pour que tous chauffe de manière homogène ?

Merci d’avance pour le temps que vous passerai et pour toutes l’aide que vous nous apportez
Alexandre

Réponse du Rav Ron Chaya : 

Chalom Alexandre,

Voici les réponses à tes questions :

  1. Tu m’as vraiment très mal compris, personne ne dit qu’il faut utiliser les femmes pour répondre aux pulsions de l’homme.*
    • On les marie toujours dans l’optique que ça dure 120 ans et il y a de l’amour entre eux, mais il arrive aussi qu’ils divorcent et ce n’est pas malheureux que pour la fille mais aussi pour l’homme.
    • Un divorce n’est jamais une chose qui est heureuse.
      • Néanmoins, cela n’était considéré comme pas trop grave à l’époque car cela était courant.
    • D’après ton raisonnement, on ne devrait pas non plus marier les gens qui ont 20 ans, car souvent ils ne sont pas suffisamment matures et divorcent aussi après cela, ni même à 30 ans, ni même à 40 ans car on voit aussi qu’il y a beaucoup de divorces. Ene ladavar sof, il n’y a pas de fin à cela, donc mieux vaut le faire tôt quitte à encourir un risque de divorce mais quitte aussi à avoir des couples dans une sainteté inégalée.
  2. Je pense qu’on exprime par cela la proximité qu’Hachem a avec nous, chose que les Rabannim n’ont pas à ce point.
  3. On n’a pas le droit de faire birkat ha-mazone torse nu, il est très conseillé aussi de ne pas faire la berakha mé-ein chaloch torse nu car d’après un certain nombre de décisionnaires la berakha mé-ein chaloch a la même valeur que birkat ha-mazone.
    • On a le droit du point de vue de la loi stricte de faire toutes les autres berakhot torse nu mais cela est déconseillé.
    • Du point de vue de la loi stricte, il est permis de toucher ses habits avant d’avoir fait nétilat yadaïm le matin.
      • Il est vrai qu’il y a une mesure de piété de ne pas le faire, mais entre faire la berakha torse nu ou toucher sa chemise avant de faire nétilat yadaïm afin de la mettre pour pouvoir faire la berakha, mieux vaut toucher sans faire nétilat que de faire la berakha torse nu.
    • La meilleure des solutions à tous égards reste de dormir entièrement en pyjama.
  4. Toute les règles de yi’houd et chomer néguia doivent être appliquées entre des parents et leurs enfants adoptifs, idem pour les grands-parents adoptifs.
  5. On n’a pas le droit de jeûner un jour de ‘hol ha-Moèd si ce n’est une taanit ‘halom, jeûne que l’on fait le lendemain d’un mauvais rêve.
  6. Il est complètement interdit de remuer un plat qui est sur la plaque chauffante pendant Chabbat même s’il est entièrement cuit,
    • et s’il n’est pas entièrement cuit il y a en cela un interdit Déoraïta, aussi grave que d’allumer du feu.

Au revoir,
Rav Ron Chaya

Référence Leava : 26673
Date de création : 2013-10-24 07:10:14