chalom
1) peut on chabat trier ,c a dire enlever le bon du mauvais ( et non linverse) pour reserver le plat a plus tard?
2) en ayant passer chabat chez des Habads,ils mon dit quils ne pouvaient pas manger de pistache pendant chabat car cela est considerer comme borer . jai bo leur expliquer que non ils restent sur leur position . ont ils raison?
3) jai lu dans le choulhan arouh yalkout yosseph ,quil etait permis pendant chabat lorsque lon lit un livre de marquer le haut de la page pour sen souvenir .
mais cela laisse une marque!
comment est ce permis?
merci
Réponse du Rav Ron Chaya :
Chalom,
Voici les réponses à tes questions :
1. Si on veut manger ce qu’on a enlevé après le repas, cela est interdit d’après tous les avis.
Par contre si on l’enlève pour le resservir pendant le même repas, d’après le rav Eliachiv Zatsal cela est permis, d’après le rav Moché Feinstein Zatsal cela est interdit.
2. Je ne pense pas que ce soit un problème de borère plutôt qu’un problème de dach.
On n’a pas le droit d’enlever la pelure immangeable d’un aliment si par cela on fait son gmar mélakha, c’est-à-dire si on le rend apte à être amené tel quel à la maison, soit ce qu’on peut appeler aujourd’hui s’il peut-être commercialisé.
Or il se peut qu’ils considèrent que la façon normale de commercialiser des pistaches est de le faire quand elles sont déjà retirées de leur écorce.
Le mieux serait de leur demander la source de cette halakha afin qu’on puisse en comprendre les raisons.
3. Le Yalkout Yossef le permet pour deux raisons :
– a) la marque est une marque qui s’efface avec le temps, il s’agit donc d’un interdit d’écriture dérabanan et non déOraïta.
– b) Il ne s’agit pas d’une écriture de lettre mais juste d’un signe, c’est aussi un interdit qui n’est que dérabanan et pas déOraïta.
Et étant donné qu’on a une combinaison de deux interdits dérabanan, ce qu’on appelle « tré dérabanan », il l’autorise.
Mais pas tout le monde ne l’autorise, par exemple le mor ou-ketsia ne l’autorise que pour une mitsva, par exemple s’il a tout à coup une nouvelle compréhension et qu’il a peur de l’oublier et le Kaf hahaïm (Choul’han Aroukh chap.304 alinéa 51) l’interdit.
Au revoir,
Rav Ron Chaya
Chalom,
Voici les réponses à tes questions :
1. Si on veut manger ce qu’on a enlevé après le repas, cela est interdit d’après tous les avis.
Par contre si on l’enlève pour le resservir pendant le même repas, d’après le rav Eliachiv Zatsal cela est permis, d’après le rav Moché Feinstein Zatsal cela est interdit.
2. Je ne pense pas que ce soit un problème de borère plutôt qu’un problème de dach.
On n’a pas le droit d’enlever la pelure immangeable d’un aliment si par cela on fait son gmar mélakha, c’est-à-dire si on le rend apte à être amené tel quel à la maison, soit ce qu’on peut appeler aujourd’hui s’il peut-être commercialisé.
Or il se peut qu’ils considèrent que la façon normale de commercialiser des pistaches est de le faire quand elles sont déjà retirées de leur écorce.
Le mieux serait de leur demander la source de cette halakha afin qu’on puisse en comprendre les raisons.
3. Le Yalkout Yossef le permet pour deux raisons :
– a) la marque est une marque qui s’efface avec le temps, il s’agit donc d’un interdit d’écriture dérabanan et non déOraïta.
– b) Il ne s’agit pas d’une écriture de lettre mais juste d’un signe, c’est aussi un interdit qui n’est que dérabanan et pas déOraïta.
Et étant donné qu’on a une combinaison de deux interdits dérabanan, ce qu’on appelle « tré dérabanan », il l’autorise.
Mais pas tout le monde ne l’autorise, par exemple le mor ou-ketsia ne l’autorise que pour une mitsva, par exemple s’il a tout à coup une nouvelle compréhension et qu’il a peur de l’oublier et le Kaf hahaïm (Choul’han Aroukh chap.304 alinéa 51) l’interdit.
Au revoir,
Rav Ron Chaya
Référence Leava : 23053
Date de création : 2013-03-07 16:03:39