Chalom Rav,
J’ai plusieurs questions :
- Si on mange un sandwich, comme un shawarma dans une pita.
On a avec soi une fourchette et on projette au cours du repas de l’utiliser pour manger la viande et les légumes présents dans la pita.
On sait aussi qu’on voudra mordre dans la pita: on aura ainsi de la pita ET ce qu’il ya dedans en UNE bouchée.
Je voudrais savoir ce que l’on fait comme berakha richona et a’harona. - J’ai vu le cours du Rav Ra’hamim Ankri sur l’intention dans les berakhot et il dit que celui qui mange dans certaines conditions devient passoul la-‘edout.J’aimerais avoir les informations suivantes :
- La référence au cas ou on me la demande ;
- Les détails de cet interdit ( assis/debout, sous un toit/ou pas etc…)
Merci beaucoup.
Réponse du Rav Ron Chaya :
Chalom,
Voici les réponses à tes questions :
- Chaque fois qu’on mange du pain, tout ce qu’on a l’habitude de manger en accompagnement du pain est rendu quitte par la berakha du motsi et par la berakha du birkat Hamazone, donc dans le cas d’un shawarma, il est clair que la viande et les légumes accompagnent le pain.
- Il y a d’autres aliments pour lesquels on doit faire leur berakha bien qu’on les mange dans un repas de motsi, tels que des fruits à la fin d’un repas ou une glace qui n’est pas un sorbet.
- Pour plus de détails à ce sujet, consulte le lien suivant.
- Il y a d’autres aliments pour lesquels on doit faire leur berakha bien qu’on les mange dans un repas de motsi, tels que des fruits à la fin d’un repas ou une glace qui n’est pas un sorbet.
- Le Choul’han Aroukh, tome ‘Hochèn Michpat, chapitre 34, halakha 18, écrit que les personnes qui mangent dans la rue devant tout le monde ne sont pas cachères pour être des témoins.
- Cela ne concerne qu’une personne qui mange dans la rue en public, car il y a par cela un manque de pudeur, la Guémara le compare à un chien ;
- par contre, s’il est dans un restaurant, je pense que cela est permis,
- je me demande si cela est permis si on mange dans la terrasse d’un restaurant, de façon à ce que tous les passants nous voient en train de manger.
- Indépendamment de cette loi qui rend la personne impropre à être un témoin, le Talmud, traité Guitin, page 70a, écrit qu’il y a trois choses qui affaiblissent le corps de la personne :
- Manger debout,
- Boire debout,
- Avoir une relation conjugale debout.
- Le Michna Beroura, chapitre 296, petit alinéa 6, parlant du verre de Havdala, dit qu’on s’assiéra pour le boire, car a priori on ne doit pas boire debout.
- Le Ma’hatsit ha-chékel dans le même chapitre écrit qu’il est laid qu’un Talmid ‘Hakham mange ou boit debout,
et il est conseillé que chaque personne se considère comme un Talmid ‘Hakham à ce propos.
Donc on ne peut pas dire qu’il soit interdit de manger ou boire debout, mais il est fortement conseillé de s’asseoir.
- Cela ne concerne qu’une personne qui mange dans la rue en public, car il y a par cela un manque de pudeur, la Guémara le compare à un chien ;
Au revoir,
Rav Ron Chaya
Référence Leava : 20974
Date de création : 2012-10-19 13:10:54