Dois-je prélever le masser sur une bourse d’étude ? Que doit faire quelqu’un ne peut plus donner à une personne à qui il avait l’habitude de donner ?

 

Shalom Rav.

Je fais mes études en France et suis actuellement en stage en Israël et je reçois un salaire (très modeste) et une bourse (presque équivalente). Est ce qu’une bourse est considérée comme un salaire (sur lequel on devrait prélever le maasser) ?

Par ailleurs, si quelqu’un prend l habitude de donner régulièrement la tsedaka a une personne en particulier et qu’il sait se trouver a l avenir dans l’impossibilité de donner, doit il donner ce qu il donnait pendant une certaine durée ou que sais-je (sachant que le receveur s’est habituée a compter sur lui pour sa subsistance, le choc peut être dur).

Pour finir, je bois vos cours a une telle vitesse que je trouve que vous n en diffusez pas suffisamment a mon gout. Et je les écouterai avec bien plus de délice si le mot « cretin » en est banni.

« Le monde est empli de lumières, il suffit de fermer les yeux pour ne pas s’en apercevoir. »

Veuillez agréer cher Rav mes respectueuses salutations,
Gregory

 

Réponse du Rav Ron Chaya : 

Chalom Grégory,

Oui, la bourse est considérée comme un salaire.

Néanmoins, il faut que tu saches que dans un cas comme le tien où tu t’en sors à peine, tu peux compter sur l’avis préconisant qu’on ne qu’on ne donne le maasser que s’il nous reste encore de l’argent après avoir subvenu à tous nos besoins normaux, sinon on est désengagé de l’obligation de le donner.

Au revoir,
Rav Ron Chay

Référence Leava : 2083
Date de création : 2007-10-29 17:10:55