Kvod aRav,
- Je suis vraiment désolée de reposer une question sur ce sujet, mais je ne comprend pas le concept de « Quand on donne on aime » (je suis tout a fait d’accord avec le fait que c’est vrai, mais je ne comprend pas le mécanisme)
-
- Qu’est ce qu’on aime finalement ?
La personne ? - Pourquoi par le fait de donner ?
- Qu’est ce qu’on aime finalement ?
- Vous m’avez dit la dernière fois que le fait de donner nous donne une satisfaction qui dépasse le matériel puisqu’on se rapproche de notre Créateur dont l’essence même est le don !
- Je comprend mais ce n’est pas une réponse à ma question puisque ce que je ne comprend pas c’est pourquoi et comment le fait de donner entraîne qu’on aime celui ou celle a qui on donne…
- En réalité je suis restée sur l’idée d’un sentiment égoïste (on retrouve chez la personne ce qu’on lui a donne donc ce n’est pas vraiment elle qu’on aime)
- Quand on aime une personne, on est censé l’aimer pour ce qu’elle est ?!
- Alors dans ce cas, pourquoi il faut absolument donner ?
- Je ne suis pas la seule a penser ainsi, mais nous ne pensons pas avoir la bonne achkafa sur ce point.
- J’espère que vous pourrez nous donner la solution a ce petit problème (encore une fois)
- Je ne suis pas la seule a penser ainsi, mais nous ne pensons pas avoir la bonne achkafa sur ce point.
- Alors dans ce cas, pourquoi il faut absolument donner ?
- Je comprend mais ce n’est pas une réponse à ma question puisque ce que je ne comprend pas c’est pourquoi et comment le fait de donner entraîne qu’on aime celui ou celle a qui on donne…
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- Par ailleurs, il est rapporté (en votre nom) que Yéochoua, le successeur de Moché Rabbénou, était un grand baal Téchouva et qu’il était responsable de la mort de nombreuses personnes (sous des ordres d’un supérieur)…
- Je n’avais jamais entendu cette version auparavant ;
- est-ce la vérité ?
- Si oui, ou peut on trouver les sources ?
- Je n’avais jamais entendu cette version auparavant ;
- Enfin, on condamne l' »enfant rebelle » à la peine de mort dans la Torah avant même qu’il n’ait faute au point de le tuer !
- Comme si il ne pourrait jamais faire Téchouva !
- Comment s’exprime le libre arbitre ici ?
- Ah oui, et je voulais savoir aussi pourquoi selon certains avis on ne dit pas le nom d’Hachem dans la berakha « cheassani li kirtsono » le matin !
Voila, j’espère avoir bientôt les réponses a toutes ces questions
Merci beaucoup pour ce site
Kol touv.
Réponse du Rav Ron Chaya :
Chalom Avigaelle,
- Si je donne à une personne de façon désintéressée, je ressemble au Créateur.
Donc je me réalise car il n’y a réalisation de soi que dans la mesure où on ressemble au Créateur.
Vu que l’agent par lequel je me réalise est cette personne, c’est donc précisément elle que j’aime, car elle est l’agent qui me réalise.Mon don, dans ce cas, est-il intéressé ?
Non, car ressembler au Créateur n’est possible que si le don est désintéressé.
En d’autres termes, je rejoins D. dans ce don à l’autre, et mon amour naturel de D., ma soif de vie – donc de D. – est étanchée par l’autre, à mes yeux image de D.
Aimer une personne pour ce qu’elle est est aussi un don.J’espère que j’ai été clair, ta question est profonde, si c’est insuffisant réécris moi. - Yéhoshoua bin Noun et nommé dans la Guémara traité Sota page 35a « Roch Kétia », la tête des coupeurs (de têtes).
- Dans le Midrach Rabbénou Nissim, il est mentionné qu’il a été élevé chez des égyptiens ne sachant pas qu’il était juif et il est devenu le dirigeant des bourreaux d’Egypte, il a même pendu son propre père.
- En apprenant qu’il était juif, il a fait téchouva et est devenu par la suite le successeur de Moché Rabbénou.
- Dans le Midrach Rabbénou Nissim, il est mentionné qu’il a été élevé chez des égyptiens ne sachant pas qu’il était juif et il est devenu le dirigeant des bourreaux d’Egypte, il a même pendu son propre père.
- D’après ton raisonnement, on ne pourrait jamais tuer qui que ce soit, ni l’assassin, ni le mari adultère, ni l’idolâtre car ils pourraient faire téchouva et effacer leurs fautes.
Nous sommes donc obligés de dire que ces faute ne sont effaçables que par la mort.
Dans le cas de l’enfant rebelle aussi.- La Torah, voyant son comportement, comprend de façon évidente qu’il n’a plus de libre arbitre et qu’il arrivera à être l’enfant rebelle, et mieux vaut qu’il meure innocent que coupable.
- Vu que la berakha « Ché assa ni kirtsono » n’est pas mentionnée dans le Talmud, on la prononce sans rappeler le nom d’Hachem.
Au revoir,
Rav Ron Chaya
Référence Leava : 1535
Date de création : 2007-05-29 13:05:20