Chalom alehem Rav,
- Comment expliquez-vous le faite que des familles religieuses, honorables et exemplaire apparemment, ont des enfants qui ne suivent pas trop notre Torah comme il faut ?
J’aimerais savoir où est leur faille…
Peut-être le manque de légèreté ou trop de dureté ?J’y serai bientôt confronté, ayant un enfant de 8 mois et un autre en route béézrat Hachem bli ainara je voudrais connaitre les ficelles bevakacha (en autre j’ai une famille et une belle famille qui ne sont pas forcement religieuse, j’ai peur que ça pourra jouer sur mes enfants moi qui suis religieux et veux atteindre le olam haba avec un maximum de bagages, je ne sais pas ce que je deviendrais si mes enfants s’attachent au matériel au point d’oublier notre Créateur ‘has véchalom). - Si on a devant soi une table avec dessus une boisson, du chocolat, des bambas, on prend la boisson on fait chéakol sans penser a acquitter le autres aliments mais on savait avant quand même qu’on allait manger l’autres aliments que doit-on faire ?
Ou même on se sert un verre d’eau du robinet, on le boit, mais on n’a pas acquitté le reste qui va sortir du robinet.
Au final ca veut dire quoi acquitter ?
C’est parler dans notre tête : « je rends yotsé les autres aliments « et a quelle endroit de la berakha.
Merci pour votre patience beaucoup d’atslara pour tous vos proches
Leitraot
Réponse du Rav Ron Chaya :
Chalom Jérémie,
- Il n’y a pas de recette pour réussir l’éducation des enfants, il s’agit peut-être de la chose la plus difficile à faire, la plus délicate, je vais essayer de présenter brièvement quelques points que je pense importants :
- D’abord,
on ne doit pas éduquer avec la parole mais avec ce qu’on est, c’est-à-dire que si on dit une chose mais on en montre une autre, notre parole n’a plus de valeur.
L’enfant comprend par rapport au comportement qu’il voit chez ses parents.
S’il voit que chez ses parents que la Torah est une chose qui passe avant tout, chez lui aussi le sentiment que la Torah est plus importante que tout sera intégré. - Il ne faut surtout pas trop de dureté, tendance que tous les parents ont surtout avec les aînés, on exige beaucoup et on a peur des mauvaises influences, mais cette tension crée d’habitude l’effet inverse.
La Torah est la plus belle chose, l’enfant doit sentir qu’elle est belle, il doit se sentir encouragé. - La non observance de la Torah par l’enfant ne doit surtout pas provoquer une baisse dans l’amour qu’exprime les parents envers leur enfant, on ne pourra pas conditionner l’amour qu’on donne à ses enfants par l’observance ou non de la Torah par ceux-ci.
- On pourra certes exprimer notre tristesse, et cela aussi avec beaucoup de doigté pour ne pas les culpabiliser mais bien pour les encourager, et dans cette meure l’encouragement positif sera toujours prioritaire à la sanction, qu’elle soit physique, verbale, ou même exprimée par une tristesse culpabilisante.
- Bien que la Torah soit la chose la plus importante, l’enfant devra néanmoins ressentir que l’amour que ses parents ont envers lui est plus important que la Torah.
- Il faut bien sûr éviter les mauvaises influences mais il ne faut pas paniquer du fait que la famille ou belle-famille n’est pas religieuse.
Aujourd’hui, c’est presque toujours ainsi, l’enfant peut très bien faire la différence entre sa famille proche qui est religieuse et les autres qui sont non religieux et qui sont tout simplement à aimer et à plaindre. - Si on coupe trop les enfants du matériel, ils vont se rebiffer.
Il faut trouver le juste milieu, chose difficile.
Cela dépendra beaucoup des fréquentations qu’ils ont.S’ils sentent que leurs amis ont des choses qu’eux ne peuvent pas avoir, ils vont se sentir frustrés. - Et par-dessus tout, il y a la prière, comme disait le Steipler Zatsal, l’éducation c’est 40% ce que nous faisons, mais 60% de prière, donc il faut beaucoup prier, si possible en larmes.
- D’abord,
- Lorsqu’on fait une berakha sur des aliments, on ne rend pas quitte une boisson qui est même en face de nous et vice-versa.Par contre, si en faisant la berakha on a pensé rendre quitte la boisson et les aliments, alors ils sont rendus quittes par leur berakha commune.
Mais si on n’y a pas pensé clairement avant la berakha, même si on savait pertinemment qu’ont mangerait les deux, la berakha qu’ont a fait sur la boisson ne rend pas quitte l’aliment et vice-versa.
- Quand on a mangé quoique ce soit et qu’après l’avoir fini on veut consommer encore un aliment ayant la même berakha, on ne refera pas la berakha, à moins qu’on ait pensé clairement avoir fini ou à moins que, quand on a fait la berakha, on ait pensé qu’on ne rendait quitte que la première consommation de l’aliment ou de boisson et pas une deuxième éventuelle.
- Le mieux est de penser avant de faire la berakha qu’on va rendre quitte tous les aliments qu’on mangera possédants la même brakha.
On fera cela juste avant de faire la berakha. - Si on n’a rien pensé de spécial avant la berakha et qu’après avoir mangé le premier aliment on désire en manger un autre ayant la même berakha, on ne refera pas la berakha comme susmentionné ; néanmoins, si le deuxième aliment est meilleur que le premier, on devra refaire la berakha comme je l’ai expliqué de façon détaillée dans la réponse suivante.
Au revoir,
Rav Ron Chaya
Référence : 6226
Date question sur Leava : 2009-06-18 14:06:08