Chalom,
Je vous remercie de répondre patiemment à mes questions et vous demande pardon du temps pris sur votre étude.
J’ai voulu me convertir, et cette démarche a confirmé mon amour de Hachem Baroukh Hou ouVaroukh Chémo et de la Torah (car cet amour avait des formes déviantes auparavant). J’ai déménagé du village où j’avais trouvé « refuge » auprès de la nature et de gens simples, après des épreuves extrêmement douloureuses dans cette quête de Hachem (Baroukh Hou ouVaroukh Chémo) et de la Vérité et de la rencontre avec des « faux-maîtres » dont j’ai du m’extirper et prendre les foudres. Seulement, je me suis rapprochée des synagogues, mais aussi de beaucoup de choses de la ville qui écartent de Hachem(Baroukh Hou ouVaroukh Chémo), et je me suis sentie « enfermée », sous pression et coupée des racines retrouvées en Israël et dans certains cours, en voulant m’intégrer à la communauté ( j’en ai perdu la joie, la santé, la force qui m’habitait pour faire des mitsvot, garder la vérité en moi et l’inspiration qui me faisait écrire des poèmes dédiés à Hachem (Baroukh Hou ouVaroukh Chémo).
J’ai demandé pardon aux personnes pour qui j’avais eu de la colère suite à ces sentiments d’enfermement et expliqué mon besoin de distance( et du coup ils m’en veulent) De plus, suite à écouter la torah dans les synagogues ( et vivre cela comme une retrouvaille heureuse), la force de mon désir que je tenais « sous clé », -faisant téchouva de mes erreurs passées- s’est réveillée, et j’ai eu peur que ce désir « amoureux » de torah dévie sur des hommes, tellement il était puissant. ( ou m’amène aux portes de la folie, comme dans le passé où je ne connaissais pas la torah).
Je suis tombée malade et j’ai pris sur moi de retourner dans ma campagne et d’aller refroidir ce désir dans la rivière (bien froide à cette époque). A présent, je suis quelque part désespérée, écartelée entre amour tellement fort pour la Torah et mon incapacité à « rentrer » dans « le moule », amour et besoin de la nature ( qui me console d’être orpheline), et fragilité retrouvée quant à ces « faux-maîtres » et « sectes » d’avant.
De plus, j’ai envie d’enfants et je suis tiraillée entre ne pas céder et fuir les hommes, et respecter les lois juives que j’aime, me convertir, et trouver le mari accordé à mon âme pour apporter une pierre au Temple et des enfants juifs, ou bien tout arrêter, vu mon âge, retourner dans la nature, aller à st jacques demander la protection de ce juif destiné aux « errants », en restant vraie, et garder la torah pour une prochaine vie ( et l’apprendre peu à peu dans cette vie déjà bien chargée d’erreurs et de malheurs et d’impuretés qui me rendent aujourd’hui la conversion inaccessible).
Je vous remercie de me lire, j’écris beaucoup car je ressens beaucoup de choses et me sens très seule avec cela et Hachem (Baroukh Hou ouVaroukh Chémo).
Qu’Il vous protège et vous accorde longue vie, santé et élévation dans l’humilité de la torah, ainsi que tous les Grands de votre peuple, et ainsi qu’à votre famille.
Réponse du Rav Ron Chaya :
Bonjour,
Je pense que le mieux n’est pas de décider entre le fait de devenir juive de manière totale ou bien tout arrêter et entrer dans la nature.
Il faut prendre la voie médiane, c’est-à-dire qu’en tant que non-juive, vous servez le D. d’Israël au moyen des 7 lois noa’hides.
Bonne continuation,
Rav Ron Chaya
Référence : 15671
Date question sur Leava : 2011-12-05 23:12:34