Chalom Rav,
Mon père est Rav d’une maison de retraite juive.
Pour Pessa’h, ma mère à trouvé dommage qu’il ne puisse pas faire le séder parce qu’il mange a 18h, et donc ne peuvent pas faire le séder.
Or la majorité est atteinte de l’Alzheimer ; d’autres sont tout simplement retournés à l’enfance…
En bref, ils ne sont plus du tout conscient de leurs actes.
Y’aurait-il une solution halakhique pour leur permettre de faire au moins matsa et maror ?
Evidemment ils ne leur donnent que de la matsa, mais ils ne sont pas tous conscient que c’est une mitsva ; d’autre je pense ne savent même pas que c’est Pessa’h car pour certains, ils sont loin mais n’ont plus de force pour écouter ce qu’on a à leur dire.
Merci rav pour tout le temps que vous nous offrez, j’en suis extrêmement touchée !
Pessa’h cachère vé-saméa’h.
Réponse du Rav Ron Chaya :
Chalom,
Hélas, s’il n’y a pas de conscience, il n’y a pas de mitsva.
Il est bien qu’on ne leur donne que de la matsa à manger et non du ‘Hamèts car malgré tout, il ne faut pas impurifier leur âme en leur donnant des plats non cachères.
Néanmoins, lorsqu’il s’agit d’une mitsva positive telle que celle de manger la matsa, il est clair qu’on ne peut pas la faire sans conscience.
Au revoir,
Rav Ron Chaya
Néanmoins, lorsqu’il s’agit d’une mitsva positive telle que celle de manger la matsa, il est clair qu’on ne peut pas la faire sans conscience.
Rav Ron Chaya
Référence Leava : 75634
Date de création : 2017-04-20 09:03:43