Cher Rav,
Je me pose souvent des questions sur le Hessed.
Y a-t-il une limite à celui-ci au-delà desquelles on ne peut plus donner?
Je m’explique,
quelquefois, il m’arrive (comme ce matin par exemple) d’avoir comme un vent de « pêche » tout à coup et de vouloir « donner grandement » à ceux qui ne peuvent plus rien faire pour eux-mêmes, c’est à dire à des personnes qui sont décédées de ma famille (frères et sœurs de mes grand-parents respectifs) et aussi à mon père Z’l.
C’est à dire que dans ma pensée, il m’arrive souvent de me dire « je vais faire pour lui des Téhilim, mais peuvent venir s’associer à ces Téhilims toute personne décédée de ma famille et même tous ceux du peuple d’Israel décédé et qui en a besoin ».
Mes questions sont les suivantes :
avons-nous le droit de faire ainsi?
Et pourquoi je pense à ces personnes-là et je veux leur faire du Hessed?
Je vous remercie, Cher rav, pour votre réponse.
Que D’ vous bénisse.
Je vous souhaite Pessach Cacher Vé Saméah.
Respectueuses salutations.
Réponse du Rav Ron Chaya :
Chalom,
Ce sentiment que vous avez provient de votre néchama : c’est un sentiment très pur et très bon car D. est entièrement ‘hessed ; notre néchama est divine et quand on a envie de faire du ‘hessed, cela prouve que nous sommes sensible à notre néchama divine et qu’elle brille en vous, Baroukh Hachem.
Vous avez tout à fait le droit d’agir ainsi : dites avant de lire ces Téhilim « je lis ces Téhilim pour untel et untel, et pour tous les décédés du peuple d’Israël », ou comme vous voulez.
Pessa’h Cacher vésaméa’h
Au revoir,
Rav Ron Chaya
Rav Ron Chaya
Référence Leava : 65579
Date de création : 2015-03-22 09:47:31