Y a-t-il problème ou faiblesse de cacheroute sur le fait d’un aliment imitant un goût de chose pas cachère ?

Shavouah Tov, kvod HaRav,

  1. Quand il faut ne plus manger après le coucher du soleil, soudain un morceau d’aliment qui était resté coincé entre deux dents bondit hors de sa tanière :
    Est-il illicite et donc faut-il recracher le resquilleur ? 
    Ou est-ce que c’est considéré déjà mangé donc avalable ?
  2. Après modé ani nétilat, si il y a du temps encore avant l’aube, puis-je manger ? 
    Prendre un café en tant que médicament ? 
    (Pour le système nerveux trop lymphatique)
    Ensuite Chéma, le soleil vient, et ensuite c’est « téfila » ou « amida » ?
  3. Quand on vient de manger un aliment, et qu’on fait donc la berakha ha’harona, et soudain on a l’intention de manger à nouveau du même aliment, n’est-ce pas que l’on fait à nouveau la berakha richona, et à la fin de nouveau la ha’harona ?
  4. Un kazait, peut-on dire qu’une quantité de volume aussi petite que la chair d’une olive moderne convient ?
  5. Le surimi, blé et poisson, imite le goût du crabe. 
    Y a-t-il problème ou faiblesse de cacheroute sur le fait d’un aliment imitant un goût de chose pas cachère ?
    Même chose sur une pâtisserie pâte d’amande en forme d’un cochon :
    Doit-on d’abord détruire la forme, ou même carrément choisir un autre aliment à la place ?
  6. La règles des 60è ou des 200è s’applique-t-elle sur un aliment par exemple viande contenant non pas un pourcentage, mais des « traces » de lait ?
    De même, un aliment qui contient des « traces » de crustacé, 60è ? 200è ? Ou carrément interdit ?

Merci d’avance, 
Kol touv,

 

Réponse du Rav Ron Chaya : 

Bonjour,

Voici les réponses à tes questions :

  1. De quoi parlez-vous ?
    – D’une personne qui mange après le coucher du soleil samedi soir ? 
    – D’une personne qui jeûne à yom kippour 

    S’il s’agit du premier cas, il pourra l’avaler, s’il s’agit du second cas ou autre cas de jeûnes, il le crachera.

  2. D’après le sens simple, il est permis de manger et de boire avant l’aube. 
    Toutefois, d’après le Zohar, donc la kabala, il ne faut pas manger après avoir dormi même si on le fait avant l’aube. 
    Mais on pourra boire.
  3. Lorsque l’on a fait berakha a’harona, si l’on pensait avoir arrêté de manger de façon claire et qu’ensuite on décide de continuer à manger, on fera la berakha richona et a’harona pour la deuxième consommation. 
    En revanche, si l’on a fait la berakha a’harona dans une optique nécessaire.
    Par exemple, si une personne a bu 86 ml d’eau d’un coup et veut faire la berakha a’harona car peu après, elle aura de nouveau soif et dès lors, elle ne pourra plus faire la berakha a’harona, et qu’elle compte continuer de boire sur la base de la première berakha a’harona, dans ce cas, il y a un doute si elle doit refaire la première berakha ou non. 

    Le Rav Ovadia Yossef Zatsal tranche pour cette raison qu’elle ne devra pas faire la berakha avant la consommation et après avoir fait sa berakha a’harona.

  4. Un kazaït correspond au volume d’un cube de 3,1 cm de côté, pas moins.
  5. Il n’y a pas de problème à manger un aliment qui a le goût de crabe dès lors qu’il est cachère
    Idem pour ce qui ressemble à du cochon. 

    Il y a peut-être en cela de la laideur, mais ce n’est pas un interdit.

  6. Il ne m’est pas clair que signifie qu’il y a des traces de lait. 
    S’il s’agit de moins d’un soixantième, la viande est permise, sinon, elle est interdite. 
    Idem pour les crustacés.

Au revoir, 
Rav Ron Chaya

 

Référence Leava : 77988
Date de création : 2017-09-12 10:06:02