Kvod Harav,
Chavoua Tov
- En écoutant un de vos chiourim sur keriat chema’ Al Hamita, une question m’est venue :
Vous dites qu’il vaut mieux le réciter avant ‘hatsot Layla.
Cependant, dites moi si je me trompe, j’ai appris qu’il fallait faire kriat chema Al Hamita seulement au moment où nous allons nous coucher et que si jamais on ne s’endort pas « rapidement » après l’avoir fait, c’est comme berakha levatala.
Comment agir si l’on a l’habitude de dormir tard (après hatsot Layla) ? - Vous avez dit dans une de vos vidéos qu’il était interdit de se prosterner lorsque nous répondons « baroukh Hachem amevorakh leolam vaed » , est ce le cas à chaque fois que nous le disons ?
Que ce soit avant le chema’ Yisrael, avant la lecture de la Torah etc. ?
Et quelles sont les sources ?
Car tout le monde agit à l’inverse (sûrement par ignorance).
Merci
Réponse du Rav Ron Chaya :
Chalom,
Voici la réponse à vos questions :
- À propos de Kéryiat Chéma ché’al hamita, selon la majorité des décisionnaires, le vrai tikoun, qui se fait au niveau kabbalistique, se fait avant minuit.
Donc si on sait qu’on va dormir après minuit, on fait Baroukh hamapil sans Chèm oumalkhout (c’est-à-dire sans dire « Ado-naï Elohénou Mélèkh Haolam » disant « Baroukh hamapil ‘hevlé chéna al énaï », , et idem en fin de berakha) et le kéryiat Chéma ché’al hamita.
Plus tard, lorsqu’on ira dormir (vers 1h – 2h du matin), il est bien de s’endormir avec des paroles de Torah ; c’est pourquoi soit :
– On dira à nouveau le Chéma ;
– On prononcera d’autres paroles de Torah de notre choix.
Si on va dormir avant minuit, on peut faire la berakha de hamapil avec le Nom de D.ieu, et après on va dormir.
Si on n’arrive pas à dormir ce n’est pas grave ; l’essentiel est de ne pas parler.
Si on a parlé, ce n’est pas une berakha lévatala, mais il faut essayer de ne pas parler.
Moi-même, je vais dormir avant minuit ; je fais la berakha de hamapil sans le Nom d’Hachem, comme dit le Ben Ich Haï, et je ne parle pas.
Si on a dit cette berakha sans le Nom d’Hachem et qu’on a parlé (par exemple pour faire Acher yatsar), on redit (sans le Nom d’Hachem) cette berakha, et le premier paragraphe du Chéma Israël (pas besoin de redire tout le Chéma Israël et tous les versets de protection).
- En ce qui concerne se prosterner :
Effectivement les séfaradim ne se prosternent pas.
Le Rav Ben Tsion Aba Chaoul Zatsal, dans son livre Or Létsion (tome 2, page 48) écrit cela.
Et nous avons vu tous les grands d’Israël séfarades
(que ce soit le Rav Ovadia Yossef Zatsal,
le Rav Yéhouda Tsadka Zatsal,
le Rav Ben Tsion Aba Chaoul Zatsal),
aucun ne se prosternait en disant Barékhou.
Ni Barékhou de la Torah, ni Barékhou de la fin de la prière, ni Barékhou d’avant le Chéma Israël.
Aucun Barékhou, aucun, aucun, aucun.
Pourquoi est-ce interdit ?
Il est écrit que se prosterner aux autres endroits que ceux qu’ont institués ‘Hazal (nos Sages, de mémoire bénie) est considéré comme mégouné (laid), c’est pourquoi on ne peut pas se prosterner, si ce n’est aux endroits où ‘Hazal ont institué qu’on se prosterne.
Bonne journée, et bonne continuation,
Rav Ron Chaya
Donc si on sait qu’on va dormir après minuit, on fait Baroukh hamapil sans Chèm oumalkhout (c’est-à-dire sans dire « Ado-naï Elohénou Mélèkh Haolam » disant « Baroukh hamapil ‘hevlé chéna al énaï », , et idem en fin de berakha) et le kéryiat Chéma ché’al hamita.
Plus tard, lorsqu’on ira dormir (vers 1h – 2h du matin), il est bien de s’endormir avec des paroles de Torah ; c’est pourquoi soit :
– On dira à nouveau le Chéma ;
– On prononcera d’autres paroles de Torah de notre choix.
Si on va dormir avant minuit, on peut faire la berakha de hamapil avec le Nom de D.ieu, et après on va dormir.
Si on n’arrive pas à dormir ce n’est pas grave ; l’essentiel est de ne pas parler.
Si on a parlé, ce n’est pas une berakha lévatala, mais il faut essayer de ne pas parler.
Moi-même, je vais dormir avant minuit ; je fais la berakha de hamapil sans le Nom d’Hachem, comme dit le Ben Ich Haï, et je ne parle pas.
Si on a dit cette berakha sans le Nom d’Hachem et qu’on a parlé (par exemple pour faire Acher yatsar), on redit (sans le Nom d’Hachem) cette berakha, et le premier paragraphe du Chéma Israël (pas besoin de redire tout le Chéma Israël et tous les versets de protection).
Effectivement les séfaradim ne se prosternent pas.
Le Rav Ben Tsion Aba Chaoul Zatsal, dans son livre Or Létsion (tome 2, page 48) écrit cela.
Et nous avons vu tous les grands d’Israël séfarades
(que ce soit le Rav Ovadia Yossef Zatsal,
le Rav Yéhouda Tsadka Zatsal,
le Rav Ben Tsion Aba Chaoul Zatsal),
aucun ne se prosternait en disant Barékhou.
Ni Barékhou de la Torah, ni Barékhou de la fin de la prière, ni Barékhou d’avant le Chéma Israël.
Aucun Barékhou, aucun, aucun, aucun.
Pourquoi est-ce interdit ?
Il est écrit que se prosterner aux autres endroits que ceux qu’ont institués ‘Hazal (nos Sages, de mémoire bénie) est considéré comme mégouné (laid), c’est pourquoi on ne peut pas se prosterner, si ce n’est aux endroits où ‘Hazal ont institué qu’on se prosterne.
Rav Ron Chaya
Référence Leava : 80465
Date de création : 2018-02-13 16:38:33