Chalom Rav,
Vous dites dans de nombreux cours qu’Essav a un mérite par rapport à Yaacov, c’est qu’il est resté en Israël avec Yts’hak, donc qu’il a pu continuer à honorer ses parents, contrairement à Yaacov.
Or Yaacov est parti après avoir reçu la bénédiction de Yts’hak…
J’ai du mal à comprendre…
Si Yts’hak a béni Yaacov, n’était-il pas sur le point de mourir ?
Si oui, comment Essav a-t-il pu continuer à honorer son père ?
Merci d avance pour votre réponse et je vous souhaite ‘hag samea’h !
Réponse du Rav Ron Chaya :
Chalom Michael,
Tel que l’explique Rachi* dans Béréchit, chapitre 27, verset 2, Rabbi Yéchoua Ben Kor’ha dit qu’une personne doit s’inquiéter lorsqu’elle arrive entre 5 ans avant et 5 ans après l’âge où ses parents sont décédés.
Or, à l’époque, Yits’hak avait 123 ans, et sa mère, Sarah, est morte à 127 ans, c’est pour cela qu’il a dit a Essav « je ne connais pas le jour de ma mort ».
Néanmoins, comme on le voit dans Béréchit chapitre 35, versets 27 ; 28 et 29, il est mort à l’âge de 180 ans, après avoir revu Yaakov.
Au revoir,
Rav Ron Chaya
*Rachi sur ce verset :
Je ne connais pas le jour de ma mort :
Rabi Yehochou‘a ben Qor’ha a enseigné dit :
Quand un homme approche de l’âge où sont morts ses parents, il doit se faire du souci cinq ans avant et cinq ans après (Beréchith raba 65, 12).
Yits‘haq, qui était âgé de cent vingt-trois ans, s’est dit :
« Si c’est l’âge de ma mère, qui est morte à cent vingt-sept ans, que je dois atteindre, j’ai cinq ans de moins que celui qu’elle avait à la fin de sa vie ».
C’est pourquoi…
… Je ne connais pas le jour de ma mort
Peut-être aura-t-elle lieu à l’âge qu’avait ma mère, peut-être à celui qu’avait mon père.
Rav Ron Chaya
Rabi Yehochou‘a ben Qor’ha a enseigné dit :
Quand un homme approche de l’âge où sont morts ses parents, il doit se faire du souci cinq ans avant et cinq ans après (Beréchith raba 65, 12).
Yits‘haq, qui était âgé de cent vingt-trois ans, s’est dit :
« Si c’est l’âge de ma mère, qui est morte à cent vingt-sept ans, que je dois atteindre, j’ai cinq ans de moins que celui qu’elle avait à la fin de sa vie ».
C’est pourquoi…
Peut-être aura-t-elle lieu à l’âge qu’avait ma mère, peut-être à celui qu’avait mon père.
Référence Leava : 17540
Date de création : 2012-04-03 02:04:27