Vous dites que sans un chidoukh, on a de fortes chances de se tromper de conjoint, mais qu’en est-il des personnes qui ne sont pas nées dans une famille religieuse ?

Bonjour Rav,

Dans l’une des nombreuses réponses que vous donnez, vous dites que si nous rencontrons quelqu’un en dehors d’un chidoukh, d’une rencontre organisée dans le but de se marier, comme nous n’avons pas procédé comme il est écrit dans la Torah, alors on a de grandes chances de se tromper de personne et ceci parce qu’on n’a pas suivi scrupuleusement les règles de la Torah.

Mais qu’en est-il pour toutes ces personnes qui ne sont pas nées dans des familles religieuses ?
D… défavorise-t-il ces gens-là ?

Pour faire un chidoukh, il est nécessaire d’évoluer dans un milieu religieux.
De plus certaines personnes font téchouva après leur mariage, il peut leur arriver de douter a certains moments ; doivent-ils remettre en cause leur choix de conjoint qui a été effectué avant de faire téchouva ?

Merci

 

Réponse du Rav Ron Chaya :

Chalom,

Je dis qu’A PRIORI il faut choisir son conjoint d’après la méthode chidoukh, mais il est clair qu’A POSTERIORI, si on a décidé de se marier, on a de fortes chances d’être tombé sur son vrai et bon mazal.

Effectivement, Hachem nous aime et comme vous le dîtes, Il sait très bien que tout le monde n’est pas né dans un milieu religieux, et il est donc clair qu’il est impossible de dire que tous ceux qui agissent autrement se trompent.
Je dis simplement qu’a priori, vu qu’il y a un risque plus grand de se tromper dans la méthode non-religieuse, mieux vaut opter pour la méthode religieuse.

On ne doit avoir aucun doute que notre conjoint est notre mazal mais il est vrai qu’Hachem veut qu’on fasse beaucoup de travail au niveau de notre égo, dans cette mesure il nous est parfois très difficile de le supporter.

Que D. vous aide à préserver le Chalom dans votre maison.

Au revoir,
Rav Ron Chaya

Agav

 

Référence : 13391
Date question sur Leava : 2011-05-30 15:05:54