Bonjour,
J’ai eu l’honneur de regarder plusieurs de vos cours par internet, et j’en profite pour vous rendre hommage.
Cela dit un sujet m’a interpellé et a bouleversé ce que je prétendais savoir au sujet de la résurrection (t’hiat hamétim).
En effet, selon une hypothèse invoquée, la résurrection ne concernerait que notre être saint et pur, à savoir un être constitué de lumière.
Or, depuis mon plus jeune âge on m’a inculqué que la résurrection se ferait, à priori, avec l’être fait de matière, notamment l’os situé au niveau de la nuque aurait un rôle proéminent.
Que pensez-vous de cette thèse ?
Réponse du Rav Ron Chaya :
Chalom Ruben,
La théorie que tu as entendue n’est pas fausse, tu l’as simplement mal comprise.
Plus jeune, tu l’as interprétée d’une certaine manière et cette compréhension s’est imprégnée en toi.
Lorsque ‘Hazal parle du corps, ils ne parlent pas forcément du corps de chair et d’os qui pourrira dans la tombe pour toujours ; ils parlent de l’énergie animale qui anime le corps bien que cette énergie ne soit pas l’être saint et pur dont tu parles, le roua’h et la néchama pouvant être définis ainsi.
Il s’agit donc du néfèch béhémit qui marque la différence entre un corps vivant et un corps mort.
L’énergie vitale est ce que ‘Hazal appellent le corps et cet os dans la nuque (appelée « niskoï bétouel » ou « louz ») fait partie du néfèch béhémit et n’est pas matière.
Néanmoins, cette énergie se pose sur la matière de cet os durant la vie et même dans la tombe.
Au revoir,
Rav Ron Chaya
Référence : 12175
Date question sur Leava : 2011-02-24 22:02:22