Chalom Rav,
Vous auriez dit dans un de vos cours que le café ne passait plus de processus de torréfaction…
Il y aurait donc une interdiction de verser de l’eau dessus Mikli Rishon Chabbat ,est-ce exact ?
Et si oui pouvez vous me donner un plus de précision ?
Merci.
Réponse du Rav Ron Chaya :
Chalom Avraham,
Effectivement, j’ai entendu dire que certains Nescafés ne passaient pas par un processus de torréfaction mais de cuisson par le froid.
Puis, j’ai vu dans le livre du Rav David Yossef Chalita (Halakha Beroura sur affia et bichoul, chap. 118 du Choul’han Aroukh, alinéa 174 de ce livre) qui écrit qu’après avoir bien vérifié, il y a toutes sortes de Nescafés.
Certains ne sont pas complètement cuits et d’autres contiennent des ajouts d’aliments crus (comme de hel par exemple).
Donc il faut bien vérifier.
Lorsque j’ai publié cela, une personne qui travaille dans le café m’a écrit que tous les cafés et Nescafés sans exception subissent une cuisson à chaud d’au moins 220 degrés*.
Donc je ne sais pas quoi penser.
‘Hodèch Tov Oumévorakh
Au revoir,
Rav Ron Chaya
*Voici un extrait d’un document (2003) expliquant le procédé de fabrication du café :
LA TORRÉFACTION
La torréfaction du café constitue une étape préalable, indispensable à la fabrication de tout type de café consommable (torréfié ou soluble).
Elle consiste à faire passer les grains de café vert dans un torréfacteur cylindrique à environ 230°C.
La compétence du torréfacteur est de savoir doser température et temps de torréfaction, selon la variété ou le mélange, afin d’obtenir un café plus ou moins corsé.
Produit brut, le café en grains est prêt à la consommation.
Le broyage, en vue de produire du café moulu, peut être effectué de façon industrielle dans des cylindres broyeurs ou de façon artisanale par le consommateur.
L’obtention de café décaféiné nécessite, préalablement à la phase de torréfaction, un traitement sophistiqué.
Les fèves, encore vertes, sont rendues poreuses par un traitement à la vapeur.
La caféine est ensuite extraite, soit en utilisant des solvants, soit par une méthode employant successivement l’eau et le carbone.
LA PRODUCTION DE CAFÉ SOLUBLE
Deux techniques permettent d’obtenir du café soluble :
- L’une consiste à projeter du café concentré liquide depuis un atomiseur.
En se diffusant dans l’air sur une hauteur de 15 m, l’aérosol de café est soumis à un courant d’air chaud qui déshydrate les gouttelettes, ne laissant retomber que les particules sèches.
- L’autre méthode, qui s’effectue comme la première après l’opération de torréfaction, préserve mieux le goût et l’arôme initial.
Elle repose sur le procédé de lyophilisation.
Le café concentré est vaporisé sous vide d’air, à basse température (surgélation).
Certains ne sont pas complètement cuits et d’autres contiennent des ajouts d’aliments crus (comme de hel par exemple).
Donc il faut bien vérifier.
Rav Ron Chaya
Elle consiste à faire passer les grains de café vert dans un torréfacteur cylindrique à environ 230°C.
La compétence du torréfacteur est de savoir doser température et temps de torréfaction, selon la variété ou le mélange, afin d’obtenir un café plus ou moins corsé.
Produit brut, le café en grains est prêt à la consommation.
Le broyage, en vue de produire du café moulu, peut être effectué de façon industrielle dans des cylindres broyeurs ou de façon artisanale par le consommateur.
Les fèves, encore vertes, sont rendues poreuses par un traitement à la vapeur.
La caféine est ensuite extraite, soit en utilisant des solvants, soit par une méthode employant successivement l’eau et le carbone.
En se diffusant dans l’air sur une hauteur de 15 m, l’aérosol de café est soumis à un courant d’air chaud qui déshydrate les gouttelettes, ne laissant retomber que les particules sèches.
Elle repose sur le procédé de lyophilisation.
Le café concentré est vaporisé sous vide d’air, à basse température (surgélation).
Référence Leava : 82485
Date de création : 2018-06-14 12:28:00