Dans le cadre de la semaine du travail casher !

 

On connaît tous le commandement « Vous ne volerez point ». Mais sait-on ce que cet interdit implique ? Les lois monétaires constituent une part importante du code juif de lois. Ces lois régissent en détails ce qui nous est permis et interdit de faire dans toute affaire financière. Or, en les étudiant, on s’aperçoit que le vol ne se résume pas seulement à prendre quelque chose qui ne nous appartient pas…

 

« Mais, c’est le business ! »

 

Magouilles, arnaques, tromperie, mensonge, selon la Torah, pas de différence, tout est du vol ! Qu’il s’agisse d’une somme insignifiante ou importante, absolument rien n’autorise de voler ou de tromper. C’est un péché extrêmement grave, difficilement réparable, et dont les conséquences pour la personne mais aussi pour ses proches peuvent être terribles.

 

« J’ai pas le choix pour vivre ! »

 

Si l’on sait qu’Hachem est le grand gestionnaire du monde, on sait avec conviction que pas un centime de ce qui nous revient ne peut nous être enlevé. De plus, il est impossible que D.ieu nous interdise de voler et nous place simultanément dans une situation qui nous obligerait à le faire. Il nous place devant une épreuve, un choix.

 

Et même les difficultés financières ne justifient pas le fait de s’enrichir aux dépens des autres. Il existe toujours une solution ! On peut rester déterminé à trouver un emploi bien rémunéré et honnête.

 

De plus, lorsqu’on se nourrit d’un argent sale, on ingère le mal qu’il contient. Ce mal est un poison insidieux qui risque de se transmettre à plusieurs générations. Au contraire, un argent gagné honnêtement est rempli de bérakha. Car en vivant avec D.ieu, on ne peut que gagner.

 

« Trois ou quatre générations »

 

Lorsque quelqu’un ment, trompe, escroque, manipule, dissimule, profite des autres ou trahit, il peut  détruire des vies entières. Quel respect peut donc espérer un homme qui agit ainsi ? Ses proches, son entourage, perdent confiance en lui, sa parole n’a plus de valeur.

 

Au bout d’un moment, ironie des mots, c’est tout son crédit qu’il a perdu. Ses enfants, inspirés par son exemple, tombent souvent encore plus loin et leur drame est une plaie qui ne se referme pas. Le verset (exode 34-7) est explicite : «  Il (Hachem) poursuit le méfait des pères sur les enfants, sur les petits-enfants, jusqu’à la troisième et à la quatrième descendance. »

 

Plus grave encore, en agissant de la sorte, cet  homme salit le renom de sa famille, de sa communauté et d’un peuple entier. Nous faisons partie du peuple juif, un peuple pas comme les autres. Un peuple qui se doit d’être exemplaire parce qu’Hachem lui a confié Son message. Donc, en plus d’enfreindre un interdit des plus graves en volant, il cause un énorme ‘Hiloul Hachem, une grande profanation du  Nom de D.ieu. Or le monde entier fut créé pour la gloire de D.ieu. Et lorsqu’on entend parler d’un juif voleur, magouilleur ou escroc, ce qu’on retient avant tout, c’est le fait qu’il soit juif ! Nos Sages, de mémoire bénie, insistent sur le fait que cet interdit de ‘Hiloul Hachem est la faute la plus difficile à réparer.

 

A l’heure du tout numérique, où tout est filmé, enregistré, partagé, tweeté, liké… cet homme croit-il vraiment que ses méfaits ne seront pas dévoilés ? La honte et le déshonneur précéderont la chute !

 

Un homme droit, dont la parole est fiable, est un homme aimé et respecté de tous, à commencer par sa famille. Cela n’est pas facile, il y a des épreuves, des pièges et beaucoup de pression. Mais lorsqu’il est droit et intègre, cet homme devient aimé de D.ieu.

 

En fin de compte, n’est-ce pas ce dont on a le plus besoin ?