Kvod Harav,
J’ai une petite question technique à laquelle personne ne m’a apporté à ce jour de réponse :
Depuis le début de la Torah et jusqu’à PARACHAT TOLEDOT, le mot utilisé pour dire « il s’est prosterné » (ou avec d’autres conjugaisons: ils se prosternerons, ils se sont prosternés, etc.) est VAYSHTAH’OU.
Or tout d’un coup, à TOLEDOT perek 27 pass’29 ce mot est utilisé une dernière fois sauf que, bien que orthographié comme d’habitude il doit être prononcé « VAYSHTAH’AVOU ».
Depuis cette occurrence, et jusqu’à la fin de la Torah, on écrit et on prononce (à quelques exceptions prêt; et souvent avec une distorsion entre l’écrit et le prononcé) VAYSH’TAHAVOU.
Pouvez vous m’expliquer ce changement ?
Merci d’avance et merci également pour votre travail formidable.
Réponse du Rav Ron Chaya :
Chalom ‘Haï,
Au niveau du prononcé qui exprime le sens réel du mot, toutes les fois où il est écrit « vayichta’hou », il s’agit d’un singulier, tandis que les fois où il est écrit « vayichta’havou », il s’agit d’un pluriel.
Afin de comprendre la forme grammaticale singulière du mot « vayichta’hou », consulte le commentaire du Ibn Ezra sur Chémot (18 : 7).
Au revoir,
Rav Ron Chaya
Rav Ron Chaya
Référence Leava : 74156
Date de création : 2017-01-05 14:52:45