Chalom,
Des femmes se permettent de rentrer dans la synagogue proche des hommes, et même de toucher le Séfer Torah alors qu’elles sont habillées de façon impudique ; quelles sont les sources interdisant cela ?
Merci
Réponse du Rav Ron Chaya :
Chalom,
La Guemara, traité Souca, p. 51b stipule qu’à l’époque du Temple, les sages d’Israël ont procédé à un « tikoun gadol », « un grand arrangement ».
Ils ont institué une séparation très claire entre les hommes et les femmes et ont placé les femmes sur un balcon supérieur duquel elles peuvent voir les festivités du puisement de l’eau à Souccot.
Le tout, afin de préserver un franc éloignement entre les hommes et les femmes.
Le Choul’han Aroukh, ch. 21 de Even Haézèr, alinéa 7 écrit : « il faut beaucoup beaucoup s’éloigner des femmes ».
La répétition du mot « beaucoup » ne figure à aucun autre endroit du Choul’han Aroukh, insistant sur l’importance de cet interdit.
Dans cette mesure, et de surcroit dans un endroit de sainteté, on ne pourra avoir un mélange entre les hommes et les femmes, les deux devront être clairement séparés au moyen d’une paroi empêchant les hommes de voir les femmes.
Il est écrit dans la Torah, Devarim, ch. 23, vs 15 :
« Ton campement sera saint
et Il ne verra pas en toi une nudité,
faute de quoi Il te quittera ».
Il s’agit en dernier lieu d’Hachem.
Nous ne devons pas dévoiler une nudité sachant que cela fait partir la Présence divine du peuple d’Israël.
Pour cause : dès que la Présence divine nous quitte, nous sommes en proie à nos ennemis, à D.ieu ne plaise.
Aucune mitsva ne fait l’objet d’un tel avertissement, car le dévoilement de nudité est la raison principale causant la disparition de la Chékhina parmi nous.
Sont considérées comme une nudité selon les sages d’Israël toutes les parties du corps d’une femme censées être généralement voilées par les lois de la Torah.
Ces parties sont :
- Plus bas que le bas de la gorge (à hauteur de la clavicule),
- Plus haut que le coude et plus haut que le genou.
De plus, les femmes d’Israël ont pris sur elles de cacher toutes leurs jambes au moyen de bas.
Il va de soi qu’il y a un manque de pudeur terrible à ce qu’une femme qui n’est pas habillée selon les lois de pudeur de la Torah approche un Séfer Torah ou entre dans une synagogue.
Par cela, elle met en péril la sécurité du peuple d’Israël, D.ieu nous en préserve.
Nous voyons bien que nous vivons des miracles extraordinaires, comme lors de la dernière guerre de Gaza où 2077 missiles ont atterri en Israël et y ont explosé (Ce chiffre n’inclut pas ceux qui ont été interceptés par le dôme de fer) et durant les trois semaines où l’armée israélienne est entrée dans Gaza, aucun mort ne fut à déplorer.
Un seul de ces missiles est tombé en Égypte et a fait 7 morts et 22 blessés.
Ce fut un vrai miracle parmi des milliers d’autres que nous vivons au quotidien.
Comme il est écrit à la fin du livre de Yoel : « D.ieu réside à Sion ».
Le mal voulant notre fin, il déploie des efforts incommensurables pour que la Présence divine quitte Israël, en tentant les femmes à se vêtir de façon impudique, D.ieu nous en préserve.
Nous avons le devoir pour la sauvegarde de notre peuple de leur expliquer l’importance de cette mitsva.
Au revoir,
Rav Ron Chaya
Référence Leava : 75381
Date de création : 2017-03-28 10:05:56