Une femme divorcée qui vient de France fait combien de jours de fête en Israël ?

Réponse du Rav Ron Chaya : 

Chalom,

Comme expliqué dans le lien suivant, chaque personne résidant à l’étranger et venant passer les fêtes en Israël, même pour une courte période, même pour un ou deux jours, à qui on proposerait théoriquement un très bon chiddoukh, du même niveau religieux que le sien, avec de bonnes midot, physiquement beau, riche, le top, et qu’il voit que c’est le conjoint qu’il recherchait, mais que ce candidat conjoint pose la condition de se marier uniquement s’ils vivent en Israël.

• Si le Français est prêt à rester, repart juste le temps de régler ses affaires et revenir, ou même s’il dit qu’il ne sait pas, qu’il doit réfléchir, il fait un jour de fête en Israël.
• Si on lui propose ce meilleur chiddoukh du monde et qu’il dit que dans tous les cas, il refuse et repart en France, il fera deux jours.

On ne parle que d’une personne célibataire, non fiancée ou d’une personne divorcée, ou veuve et qui a au moins 17-18 ans car auparavant, on ne se marie pas.

Si une chose n’est pas claire après cela, n’hésitez pas à me réécrire.

• Dans le cas de cette femme, si elle vient en Israël et accepte théoriquement d’y rester si on lui propose un chiddoukh comme je l’ai exposé, elle fait un jour.
• Idem pour le jeune homme célibataire qui a son travail en France et ne compte pas faire son alya en ce moment, on lui pose la question hypothétique d’un chidoukh qui a tout ce dont il rêve et qui peut même assurer leur parnassa sans qu’il n’ait besoin de continuer à travailler, s’il répond qu’il est prêt à rester ou ne sait pas, il fait un jour ; s’il répond qu’il repart, il fait deux jours.

Avec toutes mes bénédictions de Pessa’h cacher vésaméa’h.

Au revoir,
Rav Ron Chaya

Agav

Référence Leava : 81154
Date de création : 2018-03-23 09:19:18