Cher Rav,
La situation n’est elle pas souvent au lieu du choix entre le bien et le mal, la décision du moindre mal.
Et souvent nous ne découvrons qu’il y aurait eu une autre façon d’agir qui aurait été préférable qu’après que l’action ait eu lieu. Il n’y a pas que l’influence du mal qui nous conduit à vivre dans la difficulté, il y a aussi les limites de la connaissance d’une situation dont la réalité ne se livre qu’après que nous ayons agi. ?
Souvent ne sommes nous pas obligés d’agir en ayant la certitude que nous n’avons pas toutes les connaissances nécessaires et souhaitables des conséquences de notre action,
Dans ce cas faut-il s’abstenir ?
Une erreur d’appréciation conduisant à un mal qui peut être grave, est-elle une faute ?
Réponse du Rav Ron Chaya :
Chalom,
Il est écrit dans le Talmud que le juge n’a que ce que ses yeux voient, c’est-à-dire que s’il a fait un faux jugement, mais que par rapport à ce qu’il avait comme éléments que ses yeux pouvaient voir il a fait un jugement équitable, il n’est pas coupable car nous ne sommes pas des anges, et nous ne pouvons prendre en considération que ce que nous voyons.
Si nous avons le choix d’agir ou pas, et que nous n’avons pas toutes les connaissances nécessaires et souhaitables des conséquences de nos actions, il faudra essayer de juger s’il est préférable de s’abstenir ou d’agir, et on fera ce qui nous semble être le plus juste d’après la raison.
Il est judicieux de prendre des conseils chez des personnes sages ou expérimentées dans ce domaine qui pourront nous aiguiller par rapport à leurs expériences.
Le top, si cela est possible, est de poser la question à des grands de Torah, car plus ils sont grands, plus D. les aide à donner la réponse la plus juste.
Au revoir,
Rav Ron Chaya
Rav Ron Chaya
Référence Leava : 67609
Date de création : 2015-10-18 08:13:49