Bonsoir ,
Rav Dans un chiour un rav m’a dit celui qui ne finit pas une mitsva, il enterrera sa femme et ses enfants.
Je n’ai pas compris la signification et cela m’a particulièrement choqué .
Dans quel contexte cela etait expliqué ?
Merci
Chabbat Chalom
Réponse du Rav Ron Chaya :
Chalom Alexandre,
Effectivement, cela est écrit dans le midrach Béréchit Rabba 85 alinéa 4, ainsi que dans la guémara Sotta p.13b, mais il faut savoir que ce type de parole de ‘Hazal, bien qu’elles soient vraies, ne sont pas à prendre de manière radicale.
Leur signification est la suivante :
C’est comme si on disait que quelqu’un de grippé qui éternue contamine son voisin.
Est-ce dans tous les cas ?
Non, il y a simplement un risque, si la personne a un système immunitaire faible, qu’elle soit contaminée, sinon non.
De même en spiritualité :
Le fait d’avoir commencé une mitsva et de l’arrêter, c’est avoir donné une vie à une réalité métaphysique et l’avoir tuée.
Il y a donc une certaine logique qui pourrait amener à ce que, dans un cas extrême où déjà sa femme et ses enfants, pour une raison x, devaient mourir, grâce un certain mérite ils ne meurent pas pour l’instant.
Il se peut que le fait d’avoir commencé une mitsva et de ne pas l’avoir terminée efface le petit mérite qui protégeait sa femme et ses enfants, et que la justice frappe à nouveau.
Cela ne signifie pas que sa femme et ses enfants devaient avoir une longue vie et qu’à cause de cela la justice divine les tue, ‘has vechalom.
La vérité est comme susmentionnée.
J’espère que j’ai été clair.
Au revoir,
Rav Ron Chaya
C’est comme si on disait que quelqu’un de grippé qui éternue contamine son voisin.
Est-ce dans tous les cas ?
Non, il y a simplement un risque, si la personne a un système immunitaire faible, qu’elle soit contaminée, sinon non.
Le fait d’avoir commencé une mitsva et de l’arrêter, c’est avoir donné une vie à une réalité métaphysique et l’avoir tuée.
Il y a donc une certaine logique qui pourrait amener à ce que, dans un cas extrême où déjà sa femme et ses enfants, pour une raison x, devaient mourir, grâce un certain mérite ils ne meurent pas pour l’instant.
Cela ne signifie pas que sa femme et ses enfants devaient avoir une longue vie et qu’à cause de cela la justice divine les tue, ‘has vechalom.
Rav Ron Chaya
Référence Leava : 5084
Date de création : 2009-02-04 21:02:13