Un puit mortel de 80 cm, 4 morts du beth din et autre question sur une michna….

Shalom arav
 
J’ai quelques questions
1. La Guemara daf 50b dit qu’un bor de assara tfa’him est raouy léamite ( selon Shmoel , qui pense que la Torah rends ‘hayav le baal du bor mishoum havata )
Ma question est la suivante :
comment est ce possible ?
Aré dans le meilleur des cas on peut se faire mal avec 10 tfa’him !
10 tfa’him c’est a peine 80 cm !
Comment la torah peut elle rendre ‘hayav ce type et le tenir responsable de cette mort ?
Plus encore, dans la suite la Guemara va même dire que tout le principe de maaké dans la Torah, le guéder autour d’un balcon, c’est pour assara tfa’him, comment ‘hakhamim peuvent ils obliger a mettre un guéder et penser que dès 80 cm la mort est possible ?
2. Comment comprenez vous le principe des arba mitot beth din ?
Je ne trouve aucun tiroutz sur le site a ce sujet .
Comment les appliquions nous bi’hlal ?
Comment était ce possible qu’on les applique étant donné que les circonstances pour les appliquer étaient tellement compliquées (azaara, atraa, édim etc )
Y’a t’il des avis qui disent qu’on ne les a jamais appliquées ?
Si oui lesquels?
3. Connaitriez-vous une Michna dans Avot qui traite de la sinat ‘hinam, ou de la ahavat reah’a ??
MERCI

 

Réponse du Rav Ron Chaya : 

Chalom Jaïs,
Voici les réponses à tes questions :
1. Il n’y a aucun doute qu’un bor de 10 téfa’him puisse causer la mort.
Si on prend une personne en la tenant par les pieds avec la tête en bas, qu’on la lâche et qu’elle tombe de 80 centimètres sur la tête, il y a de fortes chances qu’elle meurt sur le coup.
A propos du maaké, il se peut que le toit se situe à une hauteur de plusieurs dizaines de mètres donc il ne s’agit pas d’une chute de 80 centimètres.
Mais même si c’était le cas, je t’ai répondu à ce sujet au début de ma réponse.
2. Il n’est pas tellement difficile d’avoir une hazhara et une hatraa des édim, néanmoins la Michna dans Sanhédrin écrit qu’un sanhédrin qui prononçait une sentence de mort une fois tout les 70 ans était considéré comme un sanhédrin meurtrier.
On a même des exemples où il y a eu des faux témoignages et la personne a été tuée, cela sera le cas pour le fils de rabbi Chimon ben Chata’h, comme l’explique Rachi dans le cadre de l’épisode des sorcières d’Ashdod (Sanhédrin 44B).
3. Non.
Au revoir,
Rav Ron Chaya

 

Référence Leava : 27619
Date de création : 2013-12-30 08:12:23