Un père demande « Qui a cassé le vase »… Est-ce du lachone hara pour un enfant de balancer son frère ?

 

Chalom alehem Rav,

Dans le cadre familial, un père demande « Qui a cassé le vase » par exemple il demande à ses enfants pour faire une remontrance au coupable.

  • Est-ce que c’est avak lachone hara ce que je dit ?
  • Et aussi est ce que c’est du lachone hara pour l’enfant de balancer son frère ?

Kol touv

Réponse du Rav Ron Chaya : 

Chalom,

Il est permis à l’enfant de répondre à son père en « balançant » le frère qui a fait ce dégât si l’enfant le dit dans le cadre des conditions du lachon hara dit létoéleth, c’est-à-dire :

  • Dit dans un but utile
  • Il faut que ce soit quelque chose qu’il a vu de ses yeux
  • Et qu’il sait que c’est une mauvaise chose,
  • Et qu’il n’y ait aucune sanction donnée,
    plus grande que ce qu’un beth din aurait statuer pour l’enfant ;
  • Il doit le dire sans haine et pour le bien.

Ce sont les conditions pour que le lachon hara de l’enfant soit autorisé.

  • Ainsi alors la question du père “qui a cassé le vase” n’est pas du avak lachon hara ; c’est pour cela qu’il doit dire aux enfants avant de poser la question, qu’il ne leur demande pas cela pour faire du lachon hara mais létoéleth, dans un but utile, et que dans ce cas c’est permis, et même une mitsva.
  • Le père n’aura pas non plus le droit de croire l’enfant qui va lui répondre, car nous n’avons pas le droit de croire du lachon hara, même létoéleth, mais seulement de le prendre en considération.
  • Ce qu’il pourra faire c’est aller demander à l’enfant qui a été accusé si cela est vrai ; et seulement s’il dit oui, alors là on pourra le croire.

‘Hanoukka Saméa’h

Au revoir,
Rav Ron Chaya

Référence Leava : 84576
Date de création : 2018-12-03 14:28:21