Un moyen de transport fermé est-il considéré comme un domaine en soi ? Parole de Torah = Houmash uniquement ?

Shalom Rav

  1. Un moyen de transport fermé (voiture, bus…) est-il considéré comme une pièce, un domaine en soi, ou non ?
    Concernant l’interdit de prononcer ou penser des paroles de Torah dans le même domaine, si dans ce cas là, il y a des excréments dans la rue où on passe en voiture…
  2. Parole de Torah = Houmash uniquement ?
    Ou également Néviim et ketouvim ?
    (et si ce n’est égal qu’à Houmash, alors qu’en est-il du Shir haShirim considéré comme le kodesh hakodeshim du Tanakh ? ou les Tehilim ?)
    Et de la Michna ?
    Ou du Zohar ou toute forme de Kabbala ou Hassidout ?
    (oui désolé je met le paquet, mais je pense qu’il est important de savoir exactement afin de ne pas transgresser cette loi très importante…)
    Et quand vous dites « prières », cela signifie les prières où on prononce des noms divins ou des prières incluant des notions ou des formules touchant les mondes divins, je suppose.
    Mais une prière simple, comme la prière de base humaine, je suppose qu’elle n’a pas le statut de « parole de Torah », est-ce juste ?

Merci de vos réponses et pour votre temps Rav !
Shalom

 

Réponse du Rav Ron Chaya : 

Chalom Didier,

Voici les réponses à tes questions : 

  1. Un moyen de transport fermé est considéré comme un domaine en soi.
    Même s’il a les fenêtres ouvertes, cela est considéré comme un domaine en soi, et on pourra y dire des paroles de sainteté à condition qu’on ne voie pas les excréments.
  2. – Quand je parle de paroles de Torah:
    Je parle de toute la Torah, c’est-à-dire le ‘Houmach, le Na’h, le Talmud, le Zohar, la ‘Hassidout, tous les écrits de tous les rabbanim, du premier au dernier : tout cela est considéré comme Torah.

    – Au niveau des prières :
    On ne regarde pas les termes comme surtout à Qui on s’adresse.
    Le principe qui régit cette loi est qu’on ne peut pas s’adresse au D. du monde d’un endroit qui sent mauvais, ou face à une chose putréfiée, c’est un grand manque de respect face à Sa sainteté, bénie soit-elle
    Donc même si on ne cite pas de verset, et même s’il s’agit d’une prière de base humaine, on ne devra pas la faire proche d’une chose putréfiée, en observant les lois relatives à cela.

Au revoir,
Rav Ron Chaya

 

Référence Leava : 67840
Date de création : 2015-10-31 16:53:44