Chalom Rav Chaya,
J’espère que vous vous portez bien.
Voici une série de questions pour lesquelles j’aimerais que vous me donniez une réponse :
( Je précise qu’il faut savoir que certaines questions concerne une communauté ou il y a peu de chomer chabbat, de » religieux « )
- Un Meh’alel Chabbat peut il lire à la Torah en tant que Baal koré ?
Ne serait ce qu’une montée ?Je pense par exemple à certains bar mitsva qui, Dieu les pardonne, ne respectent même pas le Chabbat de leur bar mitsva.
Y’aurait il une différence entre quelqu’un qui transgresse en public ou cachette ? - Est il important de faire une ‘hazara à Moussaf ?
Dans ma communauté, on fait seulement une Amida avec le début à voix haute pour faire directement la kédoucha.
Faudrait il si possible s’efforcer de réduire le temps du Dvar Torah par exemple pour faire cette ‘hazara ? - Dans un cas où on fait séouda chlichit sans motsi.
Peut on manger une fois la chékia passée ou non ?
J’ai eu des réponses confuses … sachant que dans la communauté, on arrive rarement à faire séouda chlichit avant la chkia en hiver. - Est-ce qu’on peut se servir directement d’un plat sur la plaque avec une louche, sachant que le plat est composé de beaucoup de liquide et également de solide ?
Merci de vos réponses précises !
Kol Touv.
Réponse du Rav Ron Chaya :
Chalom Jason,
Voici les réponses à tes questions :
- On peut difficilement autoriser une personne à être baal koré si elle est transgresse le Chabbat en cachette.
Mais si elle le transgresse en public, il est extrêmement difficile d’autoriser cela.
- Normalement, si ‘Hazal ont institué une ‘hazara, il faut la faire.
- Une fois que la chekia est passée, on n’a plus le droit de manger.
On ne peut alors faire un repas de motsi que bédiavad gadol, mais on ne peut pas consommer des choses hors du cadre du motsi si ce n’est boire de l’eau.
- Ce n’est qu’en cas de force majeure qu’on peut se servir directement d’un plat sur la plaque avec une louche, et cela bien sûr à condition que tout ce qui est dans le plat soit totalement cuit.
On appelle cas de force majeure par exemple le fait de donner à manger plus tôt aux enfants, aux personnes âgées, aux personnes malades etc., c’est-à-dire avant de servir les personnes adultes.
Au revoir,
Rav Ron Chaya
Mais si elle le transgresse en public, il est extrêmement difficile d’autoriser cela.
On ne peut alors faire un repas de motsi que bédiavad gadol, mais on ne peut pas consommer des choses hors du cadre du motsi si ce n’est boire de l’eau.
On appelle cas de force majeure par exemple le fait de donner à manger plus tôt aux enfants, aux personnes âgées, aux personnes malades etc., c’est-à-dire avant de servir les personnes adultes.
Rav Ron Chaya
Référence Leava : 33479
Date de création : 2015-01-13 14:58:16