Chalom Rav,
Je voulais vous demander si un juif qui passe sa vie à aider les gens qui a bon cœur, et qui réfléchit que dans l’intérêt de l‘autre, mais qui ne pratique pas la religion… sera-t-il jugé comme un Racha ou un Tsadik ?
Merci
Réponse du Rav Ron Chaya :
Chalom Nathaniel,
Ta question est mal formulée dans la mesure où les choses ne sont pas noires ou blanches.
D. prend en considération chaque acte positif qui est fait et chaque acte négatif qui est fait, puis en fonction de tous les paramètres de conscience, de background éducatif, génétique, social, etc., jugera de la façon la plus impartiale qu’il puisse y avoir dans Sa justice divine, la plus juste qu’il puisse exister.
- Dans cette mesure, chaque acte est considéré à part et D. considérera aussi le degré de responsabilité dans lequel il aura été fait, à quel point la personne se sera battue contre son mauvais penchant pour cette mitsva,
et ainsi cette personne sera récompensée.
Idem dans le sens négatif.
- Donc il est vrai que chaque acte de ‘hessed a un poids énorme,
mais je me dois de rajouter que notre identité juive passe principalement par les mitsvot qu’il y a entre l’homme et D., car si on se réduit à être bon envers son prochain, en fin de compte on n’est pas différent d’un non-juif qui est bon avec son prochain…
Or nous avons quand même une spécificité juive, la personne qui ne la réalisera pas manquera de la partie essentielle de sa réalité.
- Il va de soi qu’une personne scrupuleuse des lois entre l’homme et D. mais non regardante des lois entre l’homme et son prochain passe aussi à côté de l’essentiel de la Torah, car il est connu que Rabbi Akiva a dit « aimer son prochain comme soi-même, c’est la loi générale de toute la Torah »,
mais néanmoins comme je l’ai dit plus haut, on ne peut se suffire à cela, car si une personne ne s’aime pas, c’est-à-dire qu’elle passe à côté de sa réalité juive, comment peut-elle aimer son prochain COMME SOI-MÊME, car elle-même, lorsqu’elle ne pratique pas le Chabbat ou ne mange pas cachère, ne s’aime pas (bien sûr sans le savoir), car en fin de compte, elle rate une grande partie de son être, ne réalisant pas ses potentialités dans les choses qui sont essentielles.
- De plus, pour pouvoir vraiment respecter toutes les lois entre l’homme et son prochain, il faut une telle abnégation, une telle maîtrise de soi que cela n’est possible que si on est aidé par D. pour le faire ; c’est-à-dire qu’on a un très grand potentiel de sainteté, chose qu’on ne peut acquérir que par le biais des mitsvot entre l’homme et D.
- Et pour finir, il faut aussi connaître les lois gérant les relations entre l’homme et son prochain :
Quand il est interdit de parler mal sur quelqu’un,
quand est-il au contraire obligatoire et interdit de ne pas parler ?
Quand peut-on ou ne peut-on pas mentir ?
Etc.
Il y a des milliers de lois concernant ces situations et IL EST CERTAIN que quelqu’un qui ne les connaît pas fait de très graves erreurs quotidiennement.
Au revoir,
Rav Ron Chaya
D. prend en considération chaque acte positif qui est fait et chaque acte négatif qui est fait, puis en fonction de tous les paramètres de conscience, de background éducatif, génétique, social, etc., jugera de la façon la plus impartiale qu’il puisse y avoir dans Sa justice divine, la plus juste qu’il puisse exister.
et ainsi cette personne sera récompensée.
Idem dans le sens négatif.
mais je me dois de rajouter que notre identité juive passe principalement par les mitsvot qu’il y a entre l’homme et D., car si on se réduit à être bon envers son prochain, en fin de compte on n’est pas différent d’un non-juif qui est bon avec son prochain…
Or nous avons quand même une spécificité juive, la personne qui ne la réalisera pas manquera de la partie essentielle de sa réalité.
mais néanmoins comme je l’ai dit plus haut, on ne peut se suffire à cela, car si une personne ne s’aime pas, c’est-à-dire qu’elle passe à côté de sa réalité juive, comment peut-elle aimer son prochain COMME SOI-MÊME, car elle-même, lorsqu’elle ne pratique pas le Chabbat ou ne mange pas cachère, ne s’aime pas (bien sûr sans le savoir), car en fin de compte, elle rate une grande partie de son être, ne réalisant pas ses potentialités dans les choses qui sont essentielles.
Quand il est interdit de parler mal sur quelqu’un,
quand est-il au contraire obligatoire et interdit de ne pas parler ?
Quand peut-on ou ne peut-on pas mentir ?
Etc.
Rav Ron Chaya
Référence Leava : 7627
Date de création : 2009-12-11 00:12:39