Bonjour rav
1) Un interdit sexuel avant la bar mitzvah est il peché ?
2) Je n’arrive pas a me convaincre que ma téchouva et kippour éfface tous mes anciens graves pechés…
J’ai beau tenté de tout mon coeur de regretté , et de ne pas recommencer , je ne sens pas de regret bien qu’essayant tous les moyens pour en ressentir .
Je n’ai plus faits depuis de longues années des peché aussi grave qu’avant mais je n’arrive pas a croire que juste en me disant que je regrette et en ne le refaisant pas j’en suis libéré .. d’ailleurs cela me reviens assez souvent…
Comment puis-je faire pour être sur et certains que ces pechés sont réparés ?
3) A-t-on le droit de quitter sa maison majeur sans l’accord de ses parents ?
A-t-on le droit de quitter une ville que l’on n’aime pas pour plusieurs raisons (a cause du prix/ des habitants) , sachant que cela leur fera de la peine ?
4) Le suicide se résume-t-il à l’action volontaire ?
Une personne qui meurt de faim car elle à décidé auparavant de quitter son travail est-il considéré comme cela ?
Merci rav !!
Bonne journée à vous
Réponse du Rav Ron Chaya :
Chalom Marvin,
Voici les réponses à tes questions :
1) Un interdit sexuel fait avant la bar mitsva est beaucoup moins grave que s’il a été fait après la bar mitsva.
Néanmoins il faut faire téchouva aussi sur ce péché.
2) De la même façon que l’on croit aux conséquences du péché, nous devons croire aussi à la valeur de la téchouva.
Et si on a fait une téchouva de façon totale, il n’y a aucun doute que le péché a été effacé, et si on a fait téchouva par amour le péché est transformé en mérite.
Il est vrai que pour les péchés graves il faut aussi réparer.
Quel est le meilleur moyen de réparer ?
L’étude de Torah.
Il est bien aussi de donner beaucoup de tsédaka.
Si malgré tout, après tout cela on a l’impression que notre téchouva n’est pas efficace, nous devons faire téchouva sur notre manque de foi dans le principe de la Torah évoquant que la téchouva pardonne le péché.
3) On peut quitter sa maison sans l’accord de ses parents, si on a une raison valable pour le faire telle que : le prix ou les mauvaises fréquentations, même si ça leur fera de la peine.
Néanmoins s’ils ont besoin de nous, on devra trouver un mode de remplacement.
4) Si une personne sait qu’en quittant son travail elle mourra de faim, et qu’en fin de compte elle meurt à cause de cela, on peut considérer cela comme un suicide volontaire.
Par contre, si elle ne savait pas qu’elle risquait cela ou qu’elle croyait que malgré le risque elle s’en sortirait alors elle n’est pas considérée comme une suicidaire volontaire.
Au revoir,
Rav Ron Chaya
Néanmoins il faut faire téchouva aussi sur ce péché.
Et si on a fait une téchouva de façon totale, il n’y a aucun doute que le péché a été effacé, et si on a fait téchouva par amour le péché est transformé en mérite.
Il est vrai que pour les péchés graves il faut aussi réparer.
Quel est le meilleur moyen de réparer ?
L’étude de Torah.
Il est bien aussi de donner beaucoup de tsédaka.
Si malgré tout, après tout cela on a l’impression que notre téchouva n’est pas efficace, nous devons faire téchouva sur notre manque de foi dans le principe de la Torah évoquant que la téchouva pardonne le péché.
Néanmoins s’ils ont besoin de nous, on devra trouver un mode de remplacement.
Par contre, si elle ne savait pas qu’elle risquait cela ou qu’elle croyait que malgré le risque elle s’en sortirait alors elle n’est pas considérée comme une suicidaire volontaire.
Rav Ron Chaya
Référence Leava : 32608
Date de création : 2014-11-16 10:00:36
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