Un ami Cohen veut faire sa vie avec une fille juive divorcée avec un enfant. A-t-il le droit?

Bonjour Rav,
J’ai une question importante pour un très bon ami à moi.

  • Je vous explique pour commencer cet ami est Cohen mais c’est quelqu’un qui avait déjà perdu son droit de Cohen en se mariant avec une fille plus vierge en divorcent un Rav lui a dit qu’il récupérera son droit, est-ce vrai ?
  • Ensuite cet ami s’est éloigné de la religion à la limite de se marier avec une goya depuis il revient vers la Torah doucement mais surement pour moi c’est une belle techouva même s’il ne pratique pas encore le Chabbat .

Ma question est la suivante :

  1. Il a rencontré une fille bien juive mais qui est divorcé avec un enfant comme lui ; a-t-il le droit de faire sa vie avec elle et de se marier ?
  2. Si non, que perd-t-il ?
  3. Et pour finir s’il fait des enfants avec cette femme en se mariant avec elle seront t’ils mamzer ?

Merci de me répondre

 

Réponse du Rav Ron Chaya : 

Chalom Jonathan,

Voici les réponses à tes questions :

  • Une fille qui n’est plus vierge n’est pas interdite à un Cohen si elle n’a eu des relations qu’avec des juifs.
    Par contre, si elle a eu une relation avec un non-juif, elle devient interdite à un Cohen.
  • Si un Cohen a eu une relation avec une fille qui auparavant a eu une relation avec un non-juif (relation qui lui est interdite), il ne perd pas son statut de Cohen ; néanmoins s’il a des enfants avec elle, ils deviennent ‘hallalim, c’est-à-dire qu’ils perdent le statut de Cohen (ce statut de ‘hallal est pire que celui d’un simple Lévy ou celui d’un Israël, car si un ‘hallal a une relation avec une femme juive, cette dernière n’a plus le droit de se marier avec un Cohen).
    Tous les enfants de ‘hallalim sont aussi ‘hallalim, et ainsi de suite pour l’éternité.
  • Une fille ‘hallal peut autoriser sa descendance à un Cohen si elle se marie avec un Israël ou un Lévy, les enfants qu’elle aura seront des Israël ou des Lévy et ne seront plus ‘hallalim.
  • Un Cohen ne peut pas se marier avec une femme juive divorcée ni avec une femme ‘hallala (ni avec une femme qui a eu une relation avec un non-juif, comme susmentionné), et s’il le fait, les enfants qu’ils auront ensemble seront des ‘hallalim mais pas des mamzérim.

Au revoir,
Rav Ron Chaya

Agav

 

Référence Leava : 17068
Date de création : 2012-03-02 01:03:44