Chalom Rav,
1) Le tsourat hapétah séparant des toilettes d’un lavabo doit il forcément être en bois ou une porte de forme classique est suffisante ?
2) J’ai pris de faire chéakol sur ma boisson avant de faire motsi pour pouvoir être sur d’acquitter ma boisson au cours du repas.
Si je prend au décours de ce repas un dessert dont la bénédiction est chéakol et que je n’ai pas forcément pensé à ce dessert initialement, doit je refaire la bénédiction ?
3) Quelle bénédiction dois je faire pour une compote dont on ne reconnait pas le fruit et dans laquelle on n’identifie pas de morceaux?
Que faire si cette compote est un mélange d’un fruit de la terre et de l’arbre ?
4) Si j’appuie sur une lumière chabat sans avoir aucune intention (c’est à diire en ne faisant pas exprès, meme pas béchogeg) est ce qu’il est possible de profiter de cette lumière ?
Merci infiniement pour toute votre aide et la précision de vos réponses
Réponse du Rav Ron Chaya :
Chalom Kevin,
Voici les réponses à tes questions :
- Une porte de forme classique est suffisante pour faire office de Tsourat Hapéta’h.
Si elle est ouverte, il faudra qu’autour de l’entrée, il y ait deux poteaux et un linteau.
Si elle est fermée, même si elle n’a pas deux poteaux et un linteau, elle fait office de Mé’hitsa (d’écran) qui sépare les toilettes du reste de l’appartement.
- Si on a récité la Berakha Chéhakol sur une boisson sans rien penser, il y a un doute si les aliments solides ayant la même Berakha sont acquittés par cela.
On ne récitera donc pas de Berakha à leur propos, mais on essaiera de se faire acquitter par une autre personne.
En revanche, au moment de dire Chéhakol sur une boisson avant le repas, si on a pensé acquitter tous les aliments ayant la même Berakha, il est clair qu’ils sont tous acquittés par celle-ci.
Si on a pensé n’acquitter que les boissons, on récitera la Berakha sur un dessert ayant la même Berakha.
Attention, on ne récitera pas Chéhakol sur un sorbet, ce n’est que de l’eau gelée dans laquelle on a ajouté un peu de goût et de couleur, ce type de glace est donc acquitté par la Berakha Chéhakol récitée sur la boisson.
Dans tous les cas, si le dessert est meilleur que la boisson sur laquelle on a récité Chéhakol avant le repas, on récitera cette Berakha, à moins qu’on ait pensé acquitter tout les aliments de la même Berakha qu’on consommerait durant le repas comme susmentionné.
- Sur une compote dont on ne connaît pas le fruit et dans laquelle on n’identifie pas de morceau, d’après le Rav Ben Tsion Aba Chaoul Zatsal on récitera la Berakha Chéhakol, et d’après le Rav Ovadia Yossef Zatsal on récitera la Berakha Boré Péri Haéts.
Si on a une salade de fruits dans laquelle se trouvent des fruits de l’arbre et de la terre, on récitera la Berakha sur le plus important et si les deux sont de même importance, sur celui qui est en quantité majoritaire.
Le mieux est de prendre chaque type de fruit (haéts et haadama) séparément et de réciter la Berakha appropriée.
- Si on a allumé la lumière sans avoir aucune intention de cela, par exemple par un faux mouvement, on a le droit de profiter de cette lumière pendant Chabbat car aucun interdit n’a été commis
(Attention, allumer la lumière par habitude ou par réflexe est considéré comme une transgression interdite du Chabbat).
Au revoir,
Rav Ron Chaya
Si elle est ouverte, il faudra qu’autour de l’entrée, il y ait deux poteaux et un linteau.
Si elle est fermée, même si elle n’a pas deux poteaux et un linteau, elle fait office de Mé’hitsa (d’écran) qui sépare les toilettes du reste de l’appartement.
On ne récitera donc pas de Berakha à leur propos, mais on essaiera de se faire acquitter par une autre personne.
En revanche, au moment de dire Chéhakol sur une boisson avant le repas, si on a pensé acquitter tous les aliments ayant la même Berakha, il est clair qu’ils sont tous acquittés par celle-ci.
Si on a pensé n’acquitter que les boissons, on récitera la Berakha sur un dessert ayant la même Berakha.
Attention, on ne récitera pas Chéhakol sur un sorbet, ce n’est que de l’eau gelée dans laquelle on a ajouté un peu de goût et de couleur, ce type de glace est donc acquitté par la Berakha Chéhakol récitée sur la boisson.
Dans tous les cas, si le dessert est meilleur que la boisson sur laquelle on a récité Chéhakol avant le repas, on récitera cette Berakha, à moins qu’on ait pensé acquitter tout les aliments de la même Berakha qu’on consommerait durant le repas comme susmentionné.
Si on a une salade de fruits dans laquelle se trouvent des fruits de l’arbre et de la terre, on récitera la Berakha sur le plus important et si les deux sont de même importance, sur celui qui est en quantité majoritaire.
Le mieux est de prendre chaque type de fruit (haéts et haadama) séparément et de réciter la Berakha appropriée.
(Attention, allumer la lumière par habitude ou par réflexe est considéré comme une transgression interdite du Chabbat).
Rav Ron Chaya
Référence Leava : 67995
Date de création : 2015-11-11 10:49:23