Chalom,
On entends souvent la phrase » si tu as recu cette epreuve d’hachem, c’est que tu peux la surmonter « .
Questions :
- Toutes les épreuves que l’on reçoit sont-elles surmontables comme le dit cette phrase qu’on entends souvent ?
Si oui, quel est le mekor de la Torah qui laisse penser ça, ou le cas pratique de la Torah qui a enseigné ça, ou bien y’en a t’il qui sont au dessus de nos forces ? - Et Si des épreuves insurmontables existent, pourquoi Hachem les envoie elles ?
Merci
Réponse du Rav Ron Chaya :
Chalom Jaïs,
Ta question n’en est pas une car il n’existe pas de définition de ce que l’on appelle surmontable ou insurmontable.
Que signifie rater l’épreuve ou la réussir ?
Il est vrai qu’il y a certains cas où l’on pourra effectivement dire que nous avons réussi ou raté, si d’après la Torah, dans ce type de conditions on aurait du éviter une avéra ou faire une mitsva et que nous n’avons pas fait ce qui nous est demandé, alors on pourra dire que l’on a raté.
Mais si quelqu’un souffre sans aucune raison, sans que cela n’est de rapport avec une mitsva ou une avéra, qu’appelle t’on surmonter l’épreuve ?
- Sourire alors que l’on souffre?
- Accepter avec abnégation ?
À mon avis lorsqu’Hachem envoie une souffrance à quelqu’un, de toute façon, en cela déjà il y a un très grand tikoun (réparation), et il vrai que plus la personne la recevra avec amour, plus le tikoun sera grand.
Je ne pense pas que l’on puisse définir les limites qui signifient l’avoir surmonter ou pas et dans cette mesure tu as une réponse à ta question car il n’y pas d’épreuves surmontables ou insurmontables.
Par contre, comme je l’ai écrit au début de mon mail, lorsqu’il y a une mitsva qu’Hachem nous ordonne et que l’on ne la fait pas, même dans des conditions très difficiles, on pourra certainement dire que l’on ne l’a pas surmontée.
Pourquoi Hachem nous l’a-t-il envoyée?
Car Il considère que l’on pouvait la surmonter.
Au revoir
Rav Ron Chaya
Il est vrai qu’il y a certains cas où l’on pourra effectivement dire que nous avons réussi ou raté, si d’après la Torah, dans ce type de conditions on aurait du éviter une avéra ou faire une mitsva et que nous n’avons pas fait ce qui nous est demandé, alors on pourra dire que l’on a raté.
Mais si quelqu’un souffre sans aucune raison, sans que cela n’est de rapport avec une mitsva ou une avéra, qu’appelle t’on surmonter l’épreuve ?
Par contre, comme je l’ai écrit au début de mon mail, lorsqu’il y a une mitsva qu’Hachem nous ordonne et que l’on ne la fait pas, même dans des conditions très difficiles, on pourra certainement dire que l’on ne l’a pas surmontée.
Rav Ron Chaya
Référence Leava : 18419
Date de création : 2012-05-31 09:05:07