Chavoua tov Rav,
Par rapport au fait qu’on reçoit la tossefet de nechama yetera dans Keter, si on n’a pas encore fini la amida à ce moment, qu’en est il ?
Et si le דין de שומע כעונה fonctionne ici aussi, au cas où il s’agit d’un שליח ציבור qui n’a pas l’intention de nous acquitter, va-t-on dire qu’on ne reçoit pas alors la tossefet de nechama yetera ?
Merci beaucoup.
Kol touv.
Réponse du Rav Ron Chaya :
Chalom Raphaël,
Si l’on entend distinctement le chalia’h tsibour répondre « Ayé » et qu’il pense à nous rendre quittes, on est rendus quittes et on reçoit la Tosséfet de néchama yétéra de Kéter.
Si l’on sait qu’il ne nous rendra pas quittes ou qu’on ne l’entend pas distinctement, il y a deux solutions :
- Soit on demande à quelqu’un qui est près de nous, de penser à nous rendre quittes lui-même ;
il faudra qu’on l’entende distinctement et qu’il pense à nous rendre quittes, alors on s’arrête dans la Amida et on pense à tous les passages de la kedoucha (Kadoch, Ayé, Baroukh, Chéma Israël et yimlokh).
- Deuxième solution :
On fait notre Amida très lentement de façon à ce que lorsqu’on a fini notre berakha de la Amida « Baroukh… mé’hayé hamétim », eux arrivent à la kedoucha.
Ainsi, on peut faire la kedoucha avec eux.
C’est d’ailleurs ainsi que je procède.
Kol touv, un bon Chabbat plein de néchamot yétérot.
Au revoir,
Rav Ron Chaya
il faudra qu’on l’entende distinctement et qu’il pense à nous rendre quittes, alors on s’arrête dans la Amida et on pense à tous les passages de la kedoucha (Kadoch, Ayé, Baroukh, Chéma Israël et yimlokh).
On fait notre Amida très lentement de façon à ce que lorsqu’on a fini notre berakha de la Amida « Baroukh… mé’hayé hamétim », eux arrivent à la kedoucha.
Ainsi, on peut faire la kedoucha avec eux.
C’est d’ailleurs ainsi que je procède.
Rav Ron Chaya
Référence Leava : 79459
Date de création : 2017-12-21 13:12:24
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