Bonjour Rav,
Pouvez vous svp Faire un article sur le thème suivant :
L’IMPORTANCE DU RÔLE DE LA FEMME QUAND ELLE POUSSE SON MARI A PRIER BE MINYAN ET QUAND ELLE LE POUSSE À ALLER AU KOLEL.
Car c’est vrai que c’est pas toujours facile de convaincre sa femme quelle doit laisser son mari aller prier ou étudier .
Y’a t il des textes qui disent que la femme à une part dans la mitsva quand son mari va prier ou étudier ?
J’imagine que oui, si vous les avez ça pourrait aider pas mal de maris et tout le monde sera gagnant dans cette mitsva !
Merci Rav
Un fidèle de leava
Réponse du Rav Ron Chaya :
Chalom,
Bli néder, je ferai prochainement un cours sur le sujet.
En attendant, tu peux dire à ta femme qu’il est écrit que les femmes ont la moitié du mérite de l’étude de Torah de leur mari et de leurs enfants.
Si au contraire, elle les empêche d’aller étudier, cela est très grave car elle lui fait transgresser par cela l’interdit de bitoul Torah, un des plus graves de toute la Torah.
Il est écrit que D.ieu est prêt à pardonner des péchés tels que l’adultère, l’idolâtrie et le meurtre mais pas bitoul Torah, c’est-à-dire le fait de pouvoir étudier et de ne pas le faire.
Si ta femme a vraiment besoin de toi de façon objective, il est clair que tu es dispensé pendant tout le temps où elle a besoin de toi, mais il n’est pas possible que tu n’aies pas durant toute la semaine quelques bonnes heures pour étudier.
À propos de la prière en minyane, il s’agit d’une mitsva extrêmement importante.
Grâce à elle, D.ieu nous bénit et nous sauve de beaucoup de malheurs.
Il n’y a rien de plus dommage de s’empêcher de prier en minyane :
- Il est écrit que la prière en minyane passe facilement, tandis que si l’on ne prie pas en minyane, les anges examinent notre prière minutieusement :
Sommes-nous des Tsadikim, quelle valeur revêt notre prière, prie-t-on avec intention, etc. ?
Or qui sommes-nous pour dire que l’on est Tsadik ?
- En revanche, si l’on prie en minyane, de toute façon, la prière est acceptée ; là aussi, si ta femme est débordée par les charges des enfants et qu’elle ne s’en sort pas, tu es dispensé de prier en minyane.
Mais il faut être très objectif et surtout ne pas se tromper à ce sujet.
- De plus, il est clair qu’en fonction de la prière du mari, la bénédiction retombe sur toute la famille, donc la femme est aussi gagnante à ce propos.
‘Hag Saméa’h
Au revoir,
Rav Ron Chaya
Bli néder, je ferai prochainement un cours sur le sujet.
Si au contraire, elle les empêche d’aller étudier, cela est très grave car elle lui fait transgresser par cela l’interdit de bitoul Torah, un des plus graves de toute la Torah.
Grâce à elle, D.ieu nous bénit et nous sauve de beaucoup de malheurs.
Sommes-nous des Tsadikim, quelle valeur revêt notre prière, prie-t-on avec intention, etc. ?
Or qui sommes-nous pour dire que l’on est Tsadik ?
Mais il faut être très objectif et surtout ne pas se tromper à ce sujet.
Rav Ron Chaya
Référence Leava : 78332
Date de création : 2017-10-04 10:18:56