Sur la pression d’un inconnu musulman, j’ai prononcé la profession de foi musulmane. Comment réparer cette faute? Suis-je toujours juif?

Rav, Tout d’abord, un immense Merçi pour votre site Internet, qui permet à tous de comprendre mieux la Thora et ses merveilles, et qui avec l’aide d’HACHEM, conduit certains à reconsidérer leur parcours et à revenir aux sources, ce qui est mon cas. Je vous écris pour vous poser une question qui me taraude depuis bientot 10 ans. Au lendemain des attentats du 11 septembre 2001, je devais me rendre dans un centre communautaire de la région parisienne ou se déroulait une cérémonie le mois suivant le décès d’une personne de ma famille. Dans le bus qui me conduisait sur place, je suis accosté par un fondamentaliste musulman qui me suit avec insistance et descend au meme arret que moi. Il commence à me faire l’article sur l’Islam, et impossible de m’en débarrasser. Pendant plus d’une heure, il me tient la jambe et veux me convertir. Il tient dans ses bras une sorte de sac, dont je ne connais pas le contenu, et moi terriblement choqué par les images récentes des Twin Towers, dans un accés de paranoia, je crois qu’il a une bombe. Après un temps qui me semble infini, ne sachant que faire et de peur qu’il ne me suive jusqu’ au centre communautaire, ou une grande partie de la famille est réunie, (j’imaginais alors qu’il ferait sauter sa bombe ), je cède à la panique et répète après lui la profession de foi du musulman. Il s’en va ensuite, et je rejoins ma famille, choqué et très tourmenté. Bien sur lorsque j’ai satisfait à son harcèlement, je ne pensais pas un mot de ce que je disais. Ma bouche parlait mais pas mon coeur. Néanmoins je suis aujourd’hui honteux , car je m’en veux terriblement de ce que je considère aujourd’hui comme une grande lacheté. Je suis depuis dans une grande dépression. Quelles sont les conséquences de cette faute ? Suis je encore Juif ? Existe t’il un moyen pour laver cette faute ? Merçi pour vos conseils, Rav, que j’attends avec autant d’impatience que d’appréhension. ps : Au cas ou vous accepteriez de me répondre, je souhaiterai que ce soit anonymement, car j’ai gardé ça depuis des années sans en parler à personne. Je suis terriblement honteux et j’ai le sentiment d’avoir commis l’irréparable.