Si un couple peut avoir des relations hors du but de procréation, comment cela est Kadoch ? Les parents d’une amie ne s’entendent pas et la prennent comme intermédiaire, que lui conseiller ?

Chalom Rav,

1. J’ai toujours entendu que l’union d’un homme et d’une femme est Kadoch et est dans le but d’amener sur Terre de nouveau ovdé Hachem et qu’i n’y a donc rien de simplement physique!
   Pourtant je lisais il y a quelque temps dans ce site (« questions-réponses ») qu’il est permis d’avoir une relation intime avec son conjoint même si ce n’est pas dans le but de procréer !
   Je ne comprend pas très bien alors si ce n’est pas dans ce but comment ce serait Kadoch ?
2. Une autre question qui touche une personne qui m’est proche (c’ est surtout un problème au niveau de la famille) :
   Ses parents ne s’entendent pas toujours très bien, et souvent au cœur des disputes c’est elle qui fait l’intermédiaire.
   Il lui arrive parfois de faire des reproches a l’un sous la pression de l’autre…
   Le dialogue avec ses parents pour que cette situation cesse ou s’améliore ne donne aucun résultat !
   Elle aurait donc besoin de conseils pratiques que je ne peux lui fournir, faute de connaissances pratiques dans ce domaine!

• Tout d’abord au niveau du kiboud av vaèm !
  Est ce que le fait de faire des reproches ne pose pas problème vu que cela n’est pas censé la concerner ?
• Ensuite ,vu que ce n’est pas du tout son rôle, c’est un peu perturbant et touche cet équilibre que tout « enfant » a besoin notamment sa sim’ha qui en prend un coup !
• Comment peut elle faire pour se sortir de cette impasse qui la détruit peu a peu ?

En attendant vos réponses,
Merci pour votre site,
Kol Touv.

Réponse du Rav Ron Chaya : 

Chalom,

1. Toute relation sexuelle qui a pour but le rapprochement, l’union, la paix et l’amour entre une homme et une femme est Kadoch.
   Lorsque le but est de satisfaire son envie sans considération de l’autre, ce n’est pas une relation de don mais au contraire une relation égoïste, et ce n’est pas considéré comme Kadoch.
   Mais la relation n’a pas forcément pour but la procréation, preuve en est, la femme enceinte ou ménopausée doit avoir des relations avec son mari.
2. En ce qui concerne ta deuxième question, il faut scinder le problème :1. Il y a le problème de la personne avec sa sim’ha et il est certain que vivre au milieu des disputes n’est pas sain pour elle, donc si elle peut éviter cela au maximum, ce sera le mieux.

   2. Dans quelle mesure on ne transgresse pas l’obligation de kiboud av vaèm, honorer son père et sa mère, lorsque on fait des reproches à ses parents.

La réponse est la suivante :

Il est permis de faire une tokhékha (un reproche) mais de façon très respectueuse et non lors de la bagarre mais plus tard, lors d’une discussion, avec finesse et tact, en faisant comprendre à la personne que l’on pourrait peut être résoudre le problème un peu différemment qu’elle ne le fait.
Là on ne transgresse pas l’interdit, au contraire, on cherche son bien, et si on le fait avec gentillesse et tact, alors le parent sera content d’entendre comment régler le problème et très souvent il donnera une oreille attentive pour entendre les conseils intelligents de sa fille.

Au revoir et bonne chance,
Rav Ron Chaya

Référence Leava : 1244
Date de création : 2007-03-05 16:03:53