Shalom Kvod Arav, Ma question est a propos des differentes cachrouts. Hilkhatiquement parlant est il permis a quelqu un qui a pris sur lui (par forcement par neder) de manger seulement des aliments cacher avec un certain tampon, etant invite chez de la famille moins regardante a ce sujet, des aliments de plus "basse" cachrout? Car quelque part il ne peut affirmer que tel ou tel aliment avec ce meme tampon n’est pas cacher il n’a donc aucune argumentation acceptable (du point de vue de ces hotes) de ne pas manger si ce n est d un point de vue statistique. deplus il se veut etre un represantant des religieux pour ces hotes, ce qui peut eloigne ces hotes pluto que de les rapprocher au fur et a mesure en faisant passer les religieux dans leur generalite comme une secte qui "contredit" la cachrout de la rabanout ou pire en faisant passer les religieux comme pour ceux qui se pense mieux que les autres? J ai essayer de compacter au maximum ma question, en esperant qu elle ne perde pas de son sens. merci de me donner de votre temps precieux kol tov, Shabbat shalom Yonathan Shmouel Yossef
Réponse du Rav Ron Chaya :
Chalom Jonathan,
L’argument selon lequel il y aurait un risque que des gens fassent , je cite, « passer les religieux dans leur généralité comme une secte qui "contredit" la cachrout de la rabanout ou pire en faisant passer les religieux comme pour ceux qui se pense mieux que les autres » n’est pas un argument, à mon humble avis. Si quelqu’un veut penser tordu, qu’il continue. Nous devons être droits et leur expliquer le raisonnement très simple que je tiens dans mes cours sur la cacherout. Un tampon cacher ne garantie pas que l’aliment est cacher, il garantie une surveillance, qui sera plus ou moins sérieuse selon l’organisme qui l’exerce. Tout le monde comprendra que si la surveillance est légère, il y a un plus grand risque que la cacherout ne soit pas respectée. On ne peut pas blâmer une personne qui s’appuie sur une cacherout dont la surveillance n’est pas très bonne, mais on ne peut pas non plus blâmer celui qui veut faire attention à son âme et prend le moins de risques possibles.
Néanmoins, des arguments tels que le chalom, ne pas blesser les hôtes, kiboud av va-èm, doivent peser lourdement dans la balance. Et dans certains cas on peut se permette de revoir à la baisse notre exigence de cacherout. Mais attention, cela dépend dans quel cas et de quel aliment il s’agit, ces choses sont extrêmement délicates. Il sera bon, dans chaque cas, de s’adresser à une autorité rabbinique compétente. Il y a effectivement des milliers de halakhot à ce sujet, traités dans le tome Yoré Déa du Choulkhan Aroukh.
Au revoir,
Rav Ron Chaya
Néanmoins, des arguments tels que le chalom, ne pas blesser les hôtes, kiboud av va-èm, doivent peser lourdement dans la balance. Et dans certains cas on peut se permette de revoir à la baisse notre exigence de cacherout. Mais attention, cela dépend dans quel cas et de quel aliment il s’agit, ces choses sont extrêmement délicates. Il sera bon, dans chaque cas, de s’adresser à une autorité rabbinique compétente. Il y a effectivement des milliers de halakhot à ce sujet, traités dans le tome Yoré Déa du Choulkhan Aroukh.
Rav Ron Chaya
Référence Leava : 3107
Date de création : 2008-06-19 13:06:09