Si on oublie une berakha, exemple modé ani, y a-t-il un délai pour la dire quand même ?

Shavouah Tov,
Kvod HaRav,

  1. Quand on demande quelque chose à Hachem, et que cela se produit, mais que a posteriori un déchiffreur célèbre de guématria trouve justement la chose écrite en filigrane dans la Torah, donc en fait ça marche comment ? 

    Est-ce que :

    – Solution A : 
    Hachem suit l’invocation, et de toutes façons tout est potentiellement écrit dans la Torah

    – Solution B : 
    Hachem définit les tovim d’avance comme des gens qui demanderont toujours une chose appelée de toutes façons à se produire peu après, et Il définit les réchaim comme des gens appelés à demander une chose pile au moment où elle a le moins de chances d’arriver ?

    – Solution C : 
    Comme le A sonne un peu aléatoire, et le B un peu fataliste ou déterministe, alors est-ce plutôt un équilibre entre ces deux possibilités ? 

    Voire autre chose ?

  2. Si on oublie une berakha, exemple modé ani, y a-t-il un délai pour la dire quand même ? 
    Cela dépend-t-il de quelle invocation on parle dans chaque cas ?
  3. Après modé ani nétilat, si il y a du temps encore avant l’aube, puis-je manger ? 
    Prendre un café en tant que médicament ? 
    (Pour le système nerveux trop lymphatique)
    Ensuite Chéma, le soleil vient, et ensuite c’est « téfila » ou « amida » ?
  4. J’ai envie de me mettre aux Téhilim, c’est peut-être mon intransigeance face aux envies qui me bloque justement ici, mais le point que je souhaite savoir c’est comment organise-t-on traditionnellement le bouclage des Téhilim en un mois (ou quelque chose comme ça). 
    Ainsi, quand dans le mois devrait-on dire le 1er Téhilim, etc jusqu’au dernier ? 
    Quel rythme ? 
    Quel moment de la journée ?
  5. Des bouffées de chaleur terribles après jus de raisin ou vin, y a-t-il d’autres qui s’en plaignent ? (Je suis en train de tester différentes variétés de raisins pour voir si le fruit en lui-même me fait ça aussi, a priori soit pas du tout, soit très très peu, pas encore pu déterminer exactement)
  6. Hachem tient-Il compte du fait d’un cerveau qui n’arrête jamais et donc forcément aura des pensées saintes ou impies tout le temps, tous lieux ? (Je demande cela car normalement il faut contrôler les pensées, or à mon niveau c’est comme contrôler le vent).
  7. Un réveil-matin ayant appartenu à quelqu’un qui ne faisait pas nétilat, le temps écoulé enlève-t-il la touma du toucher matinal accumulé sur l’objet ? Doit-on mouiller le réveil d’occasion pour le cashériser ?
  8. Une femme tellement nida qu’elle a la mauvaise humeur et frappe son mari, doit-il passer au mikvé malgré que ce ne sont pas des caresses ?
  9. Le prophète qui est venu voir Jéroboam lui a parlé avec respect malgré les agissements idolâtres. Est-il correct de penser qu’il faut non seulement respecter la fonction du roi de son propre pays, mais encore aussi celle du roi des autres pays ? 

Merci d’avance, 
Kol touv,

 

Réponse du Rav Ron Chaya : 

Bonjour,

Voici les réponses à tes questions :

  1. Solution a.
  2. « Modé ani » n’est pas une bénédiction, juste un remerciement. 
    On peut le faire à tout moment de la journée si on l’a oublié. 
    En revanche, chaque bénédiction se doit d’être récitée en son temps.
  3. D’après le sens simple, il est permis de manger et de boire avant l’aube. 
    Toutefois, d’après le Zohar, donc la kabala, il ne faut pas manger après avoir dormi même si on le fait avant l’aube. 
    Mais on pourra boire.
  4. Dans tous les livres de Téhilim qui se respectent, la lecture répartie sur 30 jours y figure.
  5. Je n’ai jamais entendu parler de gens qui se plaignaient de bouffées de chaleur terribles après avoir bu du vin ou du jus de raisin.
  6. Que la mauvaise pensée est légitime, mais qu’elle s’installe et qu’on ne la chasse pas n’est pas légitime.
  7. Seuls les aliments sont touchés par l’impureté des mains d’une personne qui n’a pas fait nétilat yadaïm après avoir dormi, pas les objets.
  8. Si une femme nida a caressé son mari à D.ieu ne plaise, il ne doit pas aller au mikvé pour autant.
  9. Il faut honorer les rois de tout pays.

Au revoir, 
Rav Ron Chaya

 

Référence Leava : 77990
Date de création : 2017-09-12 10:18:33