Shalom rav,
Est-il vrai que l’on est rhoshesh de l’avis du ramba(m/n)que si l’on a fait une berakha mais pas comme il faut, alors on a pas besoin de la refaire car on est acquitté ?
Merci pour vos réponses rav et pour tout le temps que vous nous accordez !
Kol touv.
Réponse du Rav Ron Chaya :
Chalom,
Je ne vois pas très bien de quel avis du Rambam tu parles.
Le Rambam ainsi que le Smag considèrent que « hir’hour kédibour dami », « la pensée équivaut à la parole ».
Donc si une personne pense une berakha, elle est rendue quitte.
Si elle veut ensuite la réciter à haute voix, elle ne le pourra pas car dans la mesure où ces décisionnaires considèrent que la pensée équivaut à la parole, la berakha qui sera refaite reviendra à être une berakha lévatala.
Si une personne n’a pas fait une berakha correctement, pourquoi serions-nous rendus quittes ?
Ou encore, si elle l’a prononcée comme il se doit mais qu’au milieu de la berakha, nous avons pensé ne plus nous rendre quitte, étant donné que si nous n’aurions prononcé qu’une demi-berakha, le Rambam lui aussi aurait été d’avis que nous ne serions pas rendus quittes.
Au revoir,
Rav Ron Chaya
Le Rambam ainsi que le Smag considèrent que « hir’hour kédibour dami », « la pensée équivaut à la parole ».
Donc si une personne pense une berakha, elle est rendue quitte.
Ou encore, si elle l’a prononcée comme il se doit mais qu’au milieu de la berakha, nous avons pensé ne plus nous rendre quitte, étant donné que si nous n’aurions prononcé qu’une demi-berakha, le Rambam lui aussi aurait été d’avis que nous ne serions pas rendus quittes.
Rav Ron Chaya
Référence Leava : 72398
Date de création : 2016-09-12 08:54:47