Chalom Rav Chaya
Si on exhume son père afin de l’enterrer en Israël…
D’un point de vu halakhique, doit on assister à l’exhumation en France (car je suppose que ce doit être éprouvant) ou seulement à l’enterrement en Israël ?
Et doit on reprendre le deuil ?
Et si oui à partir de quand et combien de temps ?
Et quel type de deuil celui des 7 jours après un décès ou autre ?
Merci de votre réponse
Réponse du Rav Ron Chaya :
Chalom,
Lorsque l’on déterre les ossements d’un des 7 proches pour lequel on doit normalement prendre le deuil (père, mère, frère, sœur, fils, fille, conjoint), on doit prendre le deuil du moment où a lieu le déterrement jusqu’au coucher du soleil.
Même si au moment du coucher du soleil, les ossements n’ont pas été enterrés à nouveau, le deuil prend fin.
Lors du déterrement, la personne proche qui doit prendre le deuil fera une keria sans berakha, c’est-à-dire, déchirera l’habit qu’elle porte.
S’il s’agit de ses parents, l’endeuillé fera la keria côté cœur, à gauche, s’il s’agit du reste des proches, côté droit.
Bien que le jour du déterrement, le proche doit observer les lois d’avelout (ne pas mettre de chaussures en cuir, ne pas se laver, ne pas se couper les cheveux, ne pas avoir de relation intime, etc.), néanmoins, il n’a pas le statut de onèn, c’est-à-dire qu’il peut manger de la viande et boire du vin (d’après ceux qui ont la coutume de manger de la viande et boire du vin en période de deuil).
On fera des oraisons funèbres en citant les qualités du défunt en n’essayant de ne pas se lamenter ni d’essayer de faire pleurer l’audience.
On fera simplement l’éloge du défunt.
Puis, on fera une séoudat havraha, un repas de pain au cours duquel on sert généralement des olives ou des oeufs, dans la maison de l’endeuillé.
Il n’y a pas d’obligation d’assister ni à l’inhumation, ni à l’enterrement.
Il me semble que la présence est juste plus importante à l’enterrement qu’à l’inhumation car cette dernière n’est qu’un moyen de procéder à l’enterrement.
Si le corps était dans un cercueil, tant qu’il s’y trouve, on ne considèrera pas que le déterrement a eu lieu.
Ce n’est que lorsqu’on l’en sortira, que ce soit en France ou en Israël, que commence le deuil.
Si on l’enterre en Israël dans le même cercueil dans lequel il se trouvait en France, il n’y aura pas du tout de deuil.
Au revoir,
Rav Ron Chaya
Même si au moment du coucher du soleil, les ossements n’ont pas été enterrés à nouveau, le deuil prend fin.
S’il s’agit de ses parents, l’endeuillé fera la keria côté cœur, à gauche, s’il s’agit du reste des proches, côté droit.
On fera des oraisons funèbres en citant les qualités du défunt en n’essayant de ne pas se lamenter ni d’essayer de faire pleurer l’audience.
On fera simplement l’éloge du défunt.
Puis, on fera une séoudat havraha, un repas de pain au cours duquel on sert généralement des olives ou des oeufs, dans la maison de l’endeuillé.
Il me semble que la présence est juste plus importante à l’enterrement qu’à l’inhumation car cette dernière n’est qu’un moyen de procéder à l’enterrement.
Ce n’est que lorsqu’on l’en sortira, que ce soit en France ou en Israël, que commence le deuil.
Si on l’enterre en Israël dans le même cercueil dans lequel il se trouvait en France, il n’y aura pas du tout de deuil.
Rav Ron Chaya
Référence Leava : 73085
Date de création : 2016-11-01 00:58:51