Bonjour Rav,
- Pendant la téfila, lorsque le tsibour va trop vite, je suis au milieu d’un passage alors que le hazan entame le kaddish qui suit.
Par exemple :
Je suis au milieu de Chir hamaalot d’Arvit après la amida et là le hazan prononce le kaddish « al israel », donc je m’arrête. Mais dois-je recommencer Chir hamaalot après le kaddish ou continuer là où j’en étais ?Autre exemple:
Pendant tahanounim, je ne suis pas encore arrivé à vayaavor alors que le tsibour oui, je fais donc vayaavor avec eux mais après je reviens où j’en étais, je continue après vayaavor ou je recommence tout tahanounim (mais sans vayaavor étant donné que je suis béYahid)? - Pendant Arvit, peut-on dire au début « Ado-nai Tseva-ot imanou… » et après « véHou rahoum » et répondre au kaddish situé entre les deux passages après avoir terminer « véhou rahoum » ?
- Je suis étudiant et j’ai travaillé un mois cet été, dois-je donner le maasser sur ce que j’ai gagné ?
- Si l’on dit dans sa tête « je vais donner 20 euros à untel » et qu’on dit après dans sa tête « bli neder » ça compte comme un neder quand même ?
Si on le dit quelque temps après ça compte comme un néder ?
Merci beaucoup.
Réponse du Rav Ron Chaya :
Chalom,
Voici les réponses à tes questions :
- Après t’être interrompu à un moment de la prière pour répondre au Kaddich, tu n’as pas besoin de reprendre depuis le début, il te suffit de reprendre là où tu t’es arrêté.
- On peut répondre au Kaddich après avoir fini véhou ra’houm.
- Ce n’est pas obligatoire mais conseillé.
- Il y a une divergence d’opinion dans le Choul’han Aroukh quant à savoir si le fait de dire dans sa tête « je vais donner (de façon certaine) 20 euros à la tsédaka » équivaut à faire un néder ou non.
Ce qui est certain est que cela n’a aucune valeur si on a dit bli néder en pensée ; il faut le dire à haute voix de suite après, c’est-à-dire avant que passe le temps de dire « Chalom alékha Rabbi », soit 7 syllabes.
Le mieux est de poser la condition pour toute sa vie à voix haute en disant :
« Chaque fois que je penserai ou dirai que je donnerai de la tsédaka, ce ne sera pas un néder tant que je n’aurai pas donné la somme à la personne en question ». Ainsi cela nous sauve de tout problème de néder.
Voici un complément de réponse en vidéo.
Au revoir,
Rav Ron Chaya
Ce qui est certain est que cela n’a aucune valeur si on a dit bli néder en pensée ; il faut le dire à haute voix de suite après, c’est-à-dire avant que passe le temps de dire « Chalom alékha Rabbi », soit 7 syllabes.
Le mieux est de poser la condition pour toute sa vie à voix haute en disant :
« Chaque fois que je penserai ou dirai que je donnerai de la tsédaka, ce ne sera pas un néder tant que je n’aurai pas donné la somme à la personne en question ». Ainsi cela nous sauve de tout problème de néder.
Voici un complément de réponse en vidéo.
Rav Ron Chaya
Référence Leava : 77711
Date de création : 2017-08-29 13:53:08