Bonjour Rav,
- Pour les Chiddoukhim, vous avez dit qu’il faut se renseigner sur l’autre personne, par les voisins, la famille, ses amis afin de voir son attitude avec les autres, sa Yrat Chamaïm…
- Et vous avez dit aussi « De même, il faut se renseigner sur le background familial, en général les enfants reproduisent les comportements des parents, c’est donc un élément à prendre en considération. ».
- Sincèrement, ça m’a choqué parce que si tout le monde appliquait cela je me marierai jamais :
- Mes parents ont divorcés alors que j’avais 2 ans et demi parce que mon père l’a trompé.
- Il a été très touché par ce divorce et n’est jamais ressorti avec une juive.
- Il a enchaîné les goyot et s’est marié récemment pour la 4ème fois.
- Ma mère s’est remariée et a eu 3 filles.
- Elle est avec cet homme depuis 17 ans qui est la raison principale pr laquelle je vis seul depuis plus de 4 ans.
- Il fait énormément de mal dans la maison et tout le monde y compris les Rabannim n’ont aucune solution pr cette relation.
- Elle est avec cet homme depuis 17 ans qui est la raison principale pr laquelle je vis seul depuis plus de 4 ans.
- De plus, toute ma famille fait n’importe quoi dans leurs relations, l’un va épouser un homme en 3 semaines alors qu’ils sont baalé Téchouva (chomer néguia, Chabbat, fêtes) :
- en 1 an, il lui a fait refaire son nez, l’a battu et ils ont divorcé.
- Un autre se marie avec une fille qui l’a jeté juste avant leur 1ere tentative de mariage.
- Elle est tombée enceinte et a avorté pr divorcer.
- Une autre croit en la science et en la Torah écrite.
- Une autre est avec un goy,
- l’autre avec une goya,
- un autre avec une juive en concubinage.
- ça peut durer longtemps…
- Sincèrement, ça m’a choqué parce que si tout le monde appliquait cela je me marierai jamais :
- Aujourd’hui comme je vous l’ai dis, j’ai fais Téchouva, j’étudie tous les matins, je prie en tsibour, et je fais le maximum de mitsvots possibles
- En suivant votre raisonnement, une fille bien qui voit ma famille ne se mariera jamais avec moi alors ?
- De plus, comment peux t on en faire une généralité si on considère les convertis ?
- Et vous avez dit aussi « De même, il faut se renseigner sur le background familial, en général les enfants reproduisent les comportements des parents, c’est donc un élément à prendre en considération. ».
- Que veut dire « tarté dé satré » ?
- Vous avez dit que le chéma du soir, on ne doit pas avoir de kavanot si on le fait avant la Tseth Hakohavim.
- Est-ce le cas aussi le matin si on le fait après l’heure du Chéma ?
- (ex : samedi matin qd on commence à 9h, il faut lire le chéma avant sinon on rate l’heure).
- Est-ce le cas aussi le matin si on le fait après l’heure du Chéma ?
- Vous avez parlé du livre « taharat hakodech de rav aaron rate ».
- D’après la foire du livre rue Richer il est a moins de 20e et s’appelle chomer émilim ; est-ce celui-là ?
- Pour beaucoup de librairies (comme la foire du livre rue Petit), ils ne voient pas de quel livre il s’agit car il y a plusieurs noms…
- D’après la foire du livre rue Richer il est a moins de 20e et s’appelle chomer émilim ; est-ce celui-là ?
Merci de me répondre dès que vous pouvez
Chavoua Tov.
Réponse du Rav Ron Chaya :
Chalom,
- J’ai été bien précis quand j’ai dis « prendre en considération ».
- Des parents divorcés ne sont pas forcément une bonne raison pour annuler un Chiddoukh.
- Parfois le garçon a beaucoup de qualités et le fait que ses parents soient divorcés n’influent en rien.
- Néanmoins, c’est une chose qu’il faut quand même prendre en considération.
- Idem pour les convertis,
- idem pour les problèmes de santé,
- psychologiques ou psychiatriques,
- idem pour les mauvaises midot,
- la beauté ou laideur physique,
- etc.
- Toutes ces choses là sont à prendre en considération, mais dans leur juste proportion.
- Des parents divorcés ne sont pas forcément une bonne raison pour annuler un Chiddoukh.
- Tarté désatré signifie deux choses contraires, c’est-à-dire inconciliables du fait de leur caractère antinomique.
- Si on fait keriyat Chéma après le temps où il y a la mitsva de le faire, on n’accomplit pas la mitsva de keriyat Chéma, on ne fait qu’une mitsva d’étude de Torah car le keriyat Chéma est un texte de Torah.
- Je ne sais plus dans quel cas j’ai dit que si on faisait keriyat Chéma avant tsèt hakokhavim on ne devait pas avoir de kavana.
- Je pense que tu n’as pas dû comprendre ce que j’ai voulu dire.
- L’avis de Rabbénou Tam est que si on le fait depuis plag haMin’ha on a fait la mitsva.
- La halakha n’est pas comme lui, mais à certains égards on prend cet avis en considération,
- par exemple si on veut manger avant la demi heure précédent tsèt hakokhavim
- (moment à partir duquel on n’a pas le droit de manger avant de faire keriyat Chéma),
- on pourra par contre faire keriyat Chéma en pensant faire la mitsva, et dans ce cas-là selon Rabbénou Tam on est déjà rendu quitte, ce qui nous permet de manger.
- On refera keriyat Chéma après tsèt hakokhavim pour être rendu quitte des autres avis qui sont essentiels.
- par exemple si on veut manger avant la demi heure précédent tsèt hakokhavim
- La halakha n’est pas comme lui, mais à certains égards on prend cet avis en considération,
- Je ne sais plus dans quel cas j’ai dit que si on faisait keriyat Chéma avant tsèt hakokhavim on ne devait pas avoir de kavana.
- Chomer émounim est un autre livre qu’a écrit le Rav Aaron Raté.
- Il y a aussi un livre intitulé Taharat Hakodèch, du même auteur.
Au revoir,
Rav Ron Chaya
Référence Leava : 1372
Date de création : 2007-04-14 22:04:32