Kvod Harav
Vous avez dit dans une conférence que la résurrection des morts s’effectue non pas dans un corps humain « normal » mais dans un « corps de lumière ».
Or nous trouvons dans les écrits de nos rabbanim plusieurs affirmations à propos d’un corps humain.
Par exemple le machal sur le grain de blé qui est enterré et pourrit et pourtant donne naissance à un épi ou bien le rôle de l’os (louz) qui permet de « rebatir » le corps humain ou encore le machal sur l’aveugle ( le corps) et le paralytique ( l’âme) qui seront remis l’un sur les épaules de l’autre au moment de la résurrection pour être jugés etc..
Pourriez m’éclairer sur cette contradiction.
Avec tout mon respect
Réponse du Rav Ron Chaya :
Chalom Denis,
Je te cite les paroles du livre Or Torah (Likoutim), citées dans le livre Daat Hachem p. 42 du Rav Abraham Ohanna :
« Le corps mentionné partout dans les paroles de ‘Hazal, n’est pas le corps de chair matérielle qui est dans la tombe ; ainsi, toutes les sanctions que ‘Hazal ont mentionnées concernant le corps après la mort, lorsqu’ils ont dit par exemple (Vayikra raba, paracha 4, alinéa 5) :
‘Le Saint bénit soit-Il fait chevaucher le paralytique sur l’aveugle,
et uni le corps avec l’âme et les juge les deux en enfer’,
ils n’ont pas parlé du corps qui est dans la tombe, car l’intention de ‘Hazal est de parler des forces du nefech a’hiyouni, l’âme animale dans laquelle il y a les sens tels que la vue, l’ouïe, et qui sont appelés ‘le corps de l’homme’.
Par contre, la chair est appelée ‘la chair de l’homme’, ou ‘les os de l’homme’ etc. »
Ce sera la même chose à propos du louz et du grain de blé.
Au revoir,
Rav Ron Chaya
et uni le corps avec l’âme et les juge les deux en enfer’,
Rav Ron Chaya
Référence Leava : 4791
Date de création : 2009-01-11 12:01:42