Bonjour rav,
J’ai une question à vous poser au sujet de la prière :
- Si je suis au Chéma et qu’il y a un kadich, est-ce que je dois répondre amen ou pas ?
- Même question pour la Amida
Merci d’avance
Bonne journée
Réponse du Rav Ron Chaya :
Chalom Gabriel,
Dans le chéma :
- Tu réponds aux cinq premiers aménim du kaddich, ainsi que les 28 mots « yéhé chémé rabba etc. », mais tu ne réponds pas les aménim qu’il y a après les cinq premiers aménim (après le amen qu’on répond « béalma »).
Par contre, si tu es dans les deux premiers versets du chéma Israël, même entre les deux tu ne réponds pas du tout au kaddich.
Dans la amida :
- On ne répond jamais au kaddich.
Par contre quand il y a le kaddich ou la kédoucha, on s’arrête de prier pendant la amida et on écoute le ministre officiant qui répond les trois réponses de la kédoucha « kadoch… », « baroukh… », « yimlokh… », ainsi que les 28 mots « yéhé chémé rabba etc. » du kaddich, et on est rendu quitte en écoutant, mais pour cela il faut deux conditions :
1) Qu’on entende distinctement le ministre officiant les dire,
2) Que ce dernier pense à rendre quitte les fidèles qui sont encore en train de prier leur amida.
D’après un certain avis (le rav Moché Feinstein Zatsa’l), la deuxième condition n’est pas nécessaire.
Quand on entre les 2 yihyou lératson, on répond :
-
Aux 5 premiers amen du kadich ;
de « Yé Chémé Raba » jusqu’à « bé’alma »
-
En ce qui concerne les Amen aux berakhot et ceux de la Amida, consulte ce lien.
Après le second yihyou lératson, on répond à tout.
Au revoir,
Rav Ron Chaya
Par contre, si tu es dans les deux premiers versets du chéma Israël, même entre les deux tu ne réponds pas du tout au kaddich.
Par contre quand il y a le kaddich ou la kédoucha, on s’arrête de prier pendant la amida et on écoute le ministre officiant qui répond les trois réponses de la kédoucha « kadoch… », « baroukh… », « yimlokh… », ainsi que les 28 mots « yéhé chémé rabba etc. » du kaddich, et on est rendu quitte en écoutant, mais pour cela il faut deux conditions :
1) Qu’on entende distinctement le ministre officiant les dire,
2) Que ce dernier pense à rendre quitte les fidèles qui sont encore en train de prier leur amida.
D’après un certain avis (le rav Moché Feinstein Zatsa’l), la deuxième condition n’est pas nécessaire.
Aux 5 premiers amen du kadich ;
de « Yé Chémé Raba » jusqu’à « bé’alma »
En ce qui concerne les Amen aux berakhot et ceux de la Amida, consulte ce lien.
Rav Ron Chaya
Référence Leava : 19315
Date de création : 2012-07-10 11:07:19