Shalom rav!
- Je vous vous poser une question concernant la brakha « Acher Yatsar ».
On dit concernant les ouvertures et orifices du corps, qui si l’un d’eux se bouche ou se troue, il serait impossible de survivre UN SEUL INSTANT.
Que veulent dire nos sages par rapport à cela ?
Car si je me bouche le nez un seul instant, je peux vivre par exemple… - Lors de Netilat Yadayim on verse de l’eau sur nos mains trois fois.
Lors de Hamotsi, on trempe trois fois son pain dans le sel.
Pourquoi faisons nous beaucoup de choses par trois ?
Merci Rav pour vos futures réponses et pour le temps que vous m’accordez.
Qu’HaChem vous bénisse !
Réponse du Rav Ron Chaya :
Bonjour,
Voici les réponses à vos questions :
- Dans cette berakha, vu qu’elle concerne l’excrétion et la miction, on ne parle que d’orifices nécessaires au système digestif, et comme l’explique le Choul’han Aroukh, ch. 6, al. 1 :
« Si un des orifices serait ouvert au-delà de la limite vitale, en un instant, on mourrait ».
- Il n’y a pas de rapport entre l’obligation de faire trois fois nétilat yadaïm et le fait de tremper le pain trois fois dans le sel.
On se lave les mains trois fois lors du nétilat yadaïm après le sommeil car c’est seulement ainsi que l’esprit d’impureté qui a investi notre corps la nuit peut en sortir.
Avant le repas du motsi, ce n’est pas dans tous les cas que l’on doit faire trois fois nétilat yadaïm, mais :
- Si on a les mains sales, la première fois sert donc à les nettoyer
- La seconde fois les purifie
- La troisième fois enlève l’eau impure restée sur nos mains lors de la seconde fois, mais cela n’est nécessaire que si l’on a fait nétila la seconde fois avec moins de 86 ml d’eau.
Si on l’a fait avec 86 ml d’eau ou plus, dès la deuxième fois, nos mains sont pures et une troisième fois n’est pas nécessaire.
Néanmoins, on a l’habitude de le faire trois fois pour être certains que l’on a recouvert toute la main.
Le fait de tremper le pain trois fois dans le sel est une coutume non obligatoire.
On le fait simplement parce que les mots « sel » et « pain » en hébreu valent trois fois le Nom de D.ieu.
Au revoir,
Rav Ron Chaya
« Si un des orifices serait ouvert au-delà de la limite vitale, en un instant, on mourrait ».
Si on l’a fait avec 86 ml d’eau ou plus, dès la deuxième fois, nos mains sont pures et une troisième fois n’est pas nécessaire.
Néanmoins, on a l’habitude de le faire trois fois pour être certains que l’on a recouvert toute la main.
On le fait simplement parce que les mots « sel » et « pain » en hébreu valent trois fois le Nom de D.ieu.
Rav Ron Chaya
Référence Leava : 80101
Date de création : 2018-01-27 19:48:40