Si j’appelle mon frère Sam au lieu de Samuel, est-ce enfreindre l’interdit de donner un surnom ? Pourquoi D.ieu n’a t-Il pas donné la Torah orale avec le texte écrit ?

Chavoua Tov Rav Ron Chaya,

  1. Dans le Choul’han Aroukh, il est écrit qu’on n’a pas le droit d’appeler son prochain par un sobriquet.
    Mais si par exemple j’appelle mon frère Sam au lieux de Samuel, je transgresse cet interdit ?
  2. Pourquoi Hachem n’a-t-Il pas donné la Torah orale dans le texte de la Torah écrite ?

Merci d’avance…

 

Réponse du Rav Ron Chaya : 

Cher Jérémie,

  1. Si la personne qu’on appelle avec un sobriquet  :
    • N’a vraiment pas honte d’être appelé ainsi
      • (s’il dit qu’il n’a pas honte, on ne doit pas le croire car il se peut qu’il ait honte de dire que ça l’affecte, il faut être absolument certain qu’il n’a pas honte),
    • Et même s’il n’a pas honte, il faut que celui qui l’appelle ainsi n’ait pas l’intention de lui faire honte.

    Si ces deux conditions sont remplies, alors il est permis d’utiliser un sobriquet.

    • Néanmoins, par mesure de piété, il est préférable de l’appeler par son vrai nom.
    • Néanmoins, si quelqu’un préfère le sobriquet à son vrai nom, on l’appellera par son sobriquet
      • (le mieux est de lui demander comment il préfère qu’on l’appelle).
        • Il s’agit ici aussi d’une mesure de piété.
  2. Pour la question sur la loi orale, la réponse est donnée à la fin des deux cours suivants que tu retrouveras sur le site :

Au revoir,
Rav Ron Chaya

 

Référence Leava : 743
Date de création : 2006-10-29 09:10:37