Chalom,
Suite à cette question, si j’acquitte une personne du Kidouch et que je bois 1 réviit, c’est écrit que je peux refaire le kidouch chez moi mais est-ce que dans l’endroit où j’acquitte je fais la berakha a’harona ?
Et chez moi je refais tout le kidouch en buvant réviit motsi etc. aussi ?
Merci
Réponse du Rav Ron Chaya :
Chalom,
- Comme l’écrit le Choul’han Aroukh (chap. 273, alinéa 4), si quelqu’un veut acquitter des personnes du kidouch alors qu’il ne compte pas prendre le repas avec elles, il récitera tout le kidouch mais ne boira pas du vin bien qu’il ait fait la berakha haguéfen.
En effet, dans ce cas, cette berakha n’est pas considéré comme birkat hanéhénine où il est obligé de boire après l’avoir récitée.
Cela bien sûr à condition que les gens pour qui il récite le kidouch mange un repas (avec du pain, ou au moins un kazaït de mézonot), sinon le kidouch n’est pas valable.
Ensuite, lorsqu’il retourne chez lui, il refera le kidouch en entier pour pouvoir manger.
- Deuxième solution :
Au premier endroit, il mange un kazaït de mézonot, et lorsqu’il revient chez lui, il n’a pas besoin de refaire le kidouch.
Mais s’il y a des personnes chez lui qui ne l’ont pas entendu, alors il le refait en entier pour elles.
Il sera fortement déconseillé de faire le kidouch au premier endroit en buvant un verre de vin car comme je l’ai expliqué dans ma réponse précédente, il y a une ma’hloket (divergence d’opinion) pour savoir si on est acquitté du repas (nous rendant quitte du kidouch) par un verre de vin de réviit (86 millilitres), et donc on entre dans un problème de halakha si on est acquitté du kidouch ou pas.
Donc le mieux est soit :
- De manger au moins un kazaït de mézonot (ou même un repas de pain) au premier endroit, et aller ensuite au deuxième endroit, et on n’a pas besoin de refaire le kidouch
- De faire tout le kidouch pour acquitter les gens au premier endroit en ne mangeant rien, et quand on va au deuxième endroit, refaire le kidouch pour soi-même.
Au revoir,
Rav Ron Chaya
En effet, dans ce cas, cette berakha n’est pas considéré comme birkat hanéhénine où il est obligé de boire après l’avoir récitée.
Cela bien sûr à condition que les gens pour qui il récite le kidouch mange un repas (avec du pain, ou au moins un kazaït de mézonot), sinon le kidouch n’est pas valable.
Ensuite, lorsqu’il retourne chez lui, il refera le kidouch en entier pour pouvoir manger.
Au premier endroit, il mange un kazaït de mézonot, et lorsqu’il revient chez lui, il n’a pas besoin de refaire le kidouch.
Mais s’il y a des personnes chez lui qui ne l’ont pas entendu, alors il le refait en entier pour elles.
Il sera fortement déconseillé de faire le kidouch au premier endroit en buvant un verre de vin car comme je l’ai expliqué dans ma réponse précédente, il y a une ma’hloket (divergence d’opinion) pour savoir si on est acquitté du repas (nous rendant quitte du kidouch) par un verre de vin de réviit (86 millilitres), et donc on entre dans un problème de halakha si on est acquitté du kidouch ou pas.
Rav Ron Chaya
Référence Leava : 81507
Date de création : 2018-04-16 10:13:01