Bonjour,
Vous avez dit que « il y a un interdit de la Torah d’interpréter ou de voir des signes à des choses qui nous arrivent ou que l’on voit ».
J’ai du mal a comprendre car j’ai lu dans un livre (le jardin de la fois de rabbi Shalom Arush) que le 3ème niveau de la foi consistait justement a « croire que toute action divine a une finalité et qu’il faut rechercher les moyens de reconnaître et de connaitre le saint béni soit-il dans tout ce qui arrive »
Si on doit essayer de tout reconnaître, on est obligé d’essayé d’interpréter…
Merci d’avance
Réponse du Rav Ron Chaya :
Chalom,
Lorsqu’il y a une chose à vérifier, nous devons effectivement faire une introspection et essayer de déterminer pourquoi une chose nous arrive.
- Par exemple, ce sera le cas si des souffrances nous touchent, mais là aussi il faut bien comprendre qu’il y a une grande part d’incertitude dans ce que nous pensons avoir compris.
- Par contre, lorsqu’il n’y a aucun rapport, comme c’est le cas de votre question à savoir faire pile ou face, ou comme le dit la halakha si un chat noir est passé devant nous, passer sous une échelle, le tonnerre qui gronde etc., toutes ces choses qui n’ont aucun rapport objectif direct avec les actions que je vais faire ; si je crée moi-même, par mon imagination qui est fausse, un rapport entre cela et mes actions, cela est totalement interdit.
- Et même s’il y a un certain rapport, cela reste interdit ; Maïmonide écrit (Michné Torah, hilkhot avodat kokhavim chapitre 11 alinéa 4) qu’on n’a pas le droit d’agir comme l’a fait Eliezer, le serviteur d’Avraham, lorsqu’il a demandé un signe à D. en disant :
- « Si au moment où je demanderai à une fille qui sort du village de me donner à boire, elle décide de son propre gré d’abreuver également mes chameaux, ce sera un signe que c’est la femme qui sera destinée au fils de mon maître (Yts’hak) ».
- Et même s’il y a un certain rapport, cela reste interdit ; Maïmonide écrit (Michné Torah, hilkhot avodat kokhavim chapitre 11 alinéa 4) qu’on n’a pas le droit d’agir comme l’a fait Eliezer, le serviteur d’Avraham, lorsqu’il a demandé un signe à D. en disant :
Au revoir,
Rav Ron Chaya
Référence Leava : 29385
Date de création : 2014-04-24 08:04:42