Chalom Rav Ron Chaya,
j ai 2 questions, disons de logique:
1) Ich veut dire un homme et du fait que la femme vient de l homme on ajoute le suffixe a qui donne Icha, de plus Adam veut dire un homme et Adama la terre, par analogie au cas précédent cela signifirait que le terre vient de l homme alors qu au contraire c est l homme qui vient de la terre.
2) Dans le Tanya, il est écrit que c est l amour d Hashem qui conduit a l accomplissement des Mitsvots Assé et que c est la crainte d Hashem qui conduit a l accomplissement des Mitsvots Lo Taassé. De plus vous avez dit qu il était plus grave d enfreindre une mitsva Lo Taasse qu une Assé.
Enfin nous savons tous que l amour de D.ieu est plus eleve que la crainte de D.ieu. Ainsi, comment se fait t il qu alors que l amour est plus eleve que la crainte, ce que l amour implique soit moins eleve que ce que la crainte implique ?
Réponse du Rav Ron Chaya :
Chalom,
Voici les réponses à vos questions :
1. Le fait qu’en hébreu deux mots se ressemblent ne veut pas forcément dire qu’il y a une relation de dépendance ou de chronologie entre eux.
Leur ressemblance au niveau des lettres provient d’une ressemblance au niveau sémantique ; dès lors, il est normal que le nom de l’homme et celui de la femme se ressemblent, car comme le dit le verset : « La femme provient de l’homme ».
Mais ce n’est parce qu’elle provient de l’homme du point de vue hiérarchique et chronologique qu’elle a un nom qui ressemble à celui de l’homme, c’est parce qu’elle lui ressemble.
Dès lors, adama et adam aussi, ayant une proximité sémantique, car les deux ont des potentiels qui, s’ils se travaillent, peuvent donner des fruits et des belles actions où à l’inverse des ronces ou des mauvaises actions, auront une proximité au niveau de l’être ; mais de nouveau, il ne vont pas avoir, de par cette proximité, une relation hiérarchique ou chronologique.
2. Cela ressemble a l’amour qu’il y a entre un homme et une femme ; un homme qui respecte sa femme par crainte de sa femme a certainement une relation de moindre qualité qu’un homme qui respecte sa femme par amour pour elle.
Donc nous sommes d’accord pour dire que l’amour est plus grand que la crainte ; néanmoins, il est clair que la femme sera beaucoup plus touchée par les péchés de son mari que par un manque d’action positive, c’est-à-dire par exemple : si son mari ne lui dit pas qu’il l’aime (action positive), elle souffrira, certes, mais beaucoup moins que s’il lui dit qu’il aime une autre femme (péché).
Et pourtant chez l’homme aussi : le fait ne pas dire à sa femme qu’il aime une autre femme provient de la crainte de sa femme, alors que le fait de ne pas lui dire qu’il l’aime provient d’un manque d’amour.
Au revoir,
Rav Ron Chaya
Chalom,
Voici les réponses à vos questions :
1. Le fait qu’en hébreu deux mots se ressemblent ne veut pas forcément dire qu’il y a une relation de dépendance ou de chronologie entre eux.
Leur ressemblance au niveau des lettres provient d’une ressemblance au niveau sémantique ; dès lors, il est normal que le nom de l’homme et celui de la femme se ressemblent, car comme le dit le verset : « La femme provient de l’homme ».
Mais ce n’est parce qu’elle provient de l’homme du point de vue hiérarchique et chronologique qu’elle a un nom qui ressemble à celui de l’homme, c’est parce qu’elle lui ressemble.
Dès lors, adama et adam aussi, ayant une proximité sémantique, car les deux ont des potentiels qui, s’ils se travaillent, peuvent donner des fruits et des belles actions où à l’inverse des ronces ou des mauvaises actions, auront une proximité au niveau de l’être ; mais de nouveau, il ne vont pas avoir, de par cette proximité, une relation hiérarchique ou chronologique.
2. Cela ressemble a l’amour qu’il y a entre un homme et une femme ; un homme qui respecte sa femme par crainte de sa femme a certainement une relation de moindre qualité qu’un homme qui respecte sa femme par amour pour elle.
Donc nous sommes d’accord pour dire que l’amour est plus grand que la crainte ; néanmoins, il est clair que la femme sera beaucoup plus touchée par les péchés de son mari que par un manque d’action positive, c’est-à-dire par exemple : si son mari ne lui dit pas qu’il l’aime (action positive), elle souffrira, certes, mais beaucoup moins que s’il lui dit qu’il aime une autre femme (péché).
Et pourtant chez l’homme aussi : le fait ne pas dire à sa femme qu’il aime une autre femme provient de la crainte de sa femme, alors que le fait de ne pas lui dire qu’il l’aime provient d’un manque d’amour.
Au revoir,
Rav Ron Chaya
Référence Leava : 19362
Date de création : 2012-11-14 08:11:41