Si durant la amida on pense bien à la première braha mais qu’après on ne pense pas correctement, est-on acquitté ? Et si j’ai pas pensé à la première braha ?

Chalom rav
Si durant la amida on pense bien à la première braha mais que après par fainéantise on ne pense pas correctement on est pas acquitter ?
C’est dur pour moi de me dire que je suis obliger de me concentrer à tout ça me stress, je vois ça comme un fardeaux .
Avant je pouvais parfois me concentrer la amida entière mais par ce que je voyais cela comme un plus , comme quelque chose de mieux .
MaS j’ai entendu que si on pense à la première braha mais pas au autre on est rendu quitte qu' »a posteriori « .
Que veux dire « a posteriori » c’est que dans le cas involontaire?
C’est dur pour moi de le dire que je suis obliger maintenant de penser à tout ça devient un grand fardeaux.
D’autant plus qu’avant j’arrivais par ce que je pensais que c’était que du plus?
Rassurer moi s’il vous plait?
Je suis nouveau repenti.
Deuxième question:
Si j’ai pas penser à la première braha quoi qu’il arrive j’ai rater ma amida?
Merci

 

Réponse du Rav Ron Chaya : 

Chalom,
Voici les réponses à tes questions :

  1. Si on a dit que la première berakha de la ‘Amida en pensant ce que l’on disait et après par fainéantise, on n’a plus rien pensé, on est rendu quitte.
    Que signifie qu’on est rendu quitte a postériori ?
    Cela signifie qu’on aurait mieux dû se faire violence et dire toute la prière en se concentrant, mais néanmoins même si de façon voulue et consciente, on n’a pas agit ainsi par fainéantise, on est cependant rendu quitte.
  2. Les décisionnaires ont écrit qu’on a vraiment raté la prière que si on n’oubliait même qu’on priait, mais si quelque part dans la tête on n’a pas oublié qu’on priait, bien qu’on ne pensait pas ce qu’on disait, alors on est rendu quitte, preuve en est que si ce n’était pas le cas, comment pourrions-nous continuer la ‘Amida, et dire des bénédictions en vain (vu que la première partie de la prière ne compte pas comme telle car on n’a pas pensé qu’on priait, les bénédictions suivantes sont considérées comme des bénédictions en vain) ?
    Cela prouve que bien qu’on n’ait pas pensé ce qu’on disait pendant la première bénédiction, néanmoins, vu qu’on pensait même un petit peu qu’on priait, que la prière n’est pas ratée au point de devoir s’interrompre en son milieu, on continue la ‘Amida jusqu’à sa fin.

Au Revoir,
Rav Ron Chaya

 

Référence Leava : 31515
Date de création : 2014-08-28 17:36:56