Chalom,
1) Si avant Chabbat je fais bouillir de l’eau, ai-je le droit de la poser sur une plata avec minuterie ?
Sachant que l’eau dans la nuit va refroidir en qu’elle va se réchauffer lorsque la plata va se rallumer…
2) Si pour la séouda chelichit on mange du mezonot, a-t-on le droit de finir la séoudat chelichit après la chekia ?
( je suis sepharade)
3) Quelle berakha fait-on sur un gâteau rempli de crème avec une petite base de biscuit ?
Et quelle berakha a’hrona ?
4) Les sépharade doivent donner pour Pourim 1/2 shekel ou la valeur de l’argent actuel ?
( j’ajoute en Israël )
Merci
Réponse du Rav Ron Chaya :
Chalom Jeremy,
Voici les réponses à tes questions :
- Avant Chabbat, tu as le droit de faire bouillir de l’eau dans une casserole et de la poser ensuite sur une plata reliée à une minuterie.
Même si celle-ci s’éteint pendant Chabbat et que l’eau refroidit complètement de façon à ce que lorsqu’elle se rallumera, l’eau arrivera de nouveau à une grande chaleur, néanmoins cela est permis et on peut se servir de cette eau.
Cela dit, il y a un problème :
Étant donné que l’eau réchauffée n’est pas arrivée à ébullition, si on s’en sert tout en laissant la casserole sur la plata, il y aura la même intensité de chaleur pour moins d’eau.
Ainsi, la température de l’eau va monter un peu, ce qui cause un Bichoul Déoraïta, une cuisson interdite.
Donc on peut agir ainsi mais cependant, il faudra auparavant retirer définitivement la casserole de la plata, et seulement ensuite on pourra s’en servir.
- Un Mézonot n’est considéré en tant que tel de façon certaine que s’il remplit les trois conditions suivantes :
Il doit être fourré,
Croustillant,
Et sa pâte doit être mélangée à beaucoup de sucre, ou de miel, ou d’huile ou d’œufs etc.
Si les trois conditions ne sont pas respectées, comme cela est le cas dans la plupart des Mézonot, il y un doute si un tel Mézonot est du pain ou du gâteau.
La Halakha tranche que même dans les cas de doute, on récitera la Berakha Mézonot puis Al Hami’hya après sa consommation.
Néanmoins, il se peut qu’il s’agisse de pain.
Dans cette mesure, si on a consommé un Mézonot qui ne remplit pas les trois conditions précitées, étant donné qu’il est possible qu’il s’agisse de pain, si on a commencé à le consommer avant la Chekia (coucher du soleil), on pourra continuer à le consommer après la Chekia.
Étant donné qu’il s’agit d’un doute et que l’interdiction de manger après la chekia est une loi Dérabannan, on peut être plus souple.
Simplement, a priori, on essaiera de finir avant la Chekia, mais si cela est difficile, on pourra aussi finir après la Chekia.
Mais attention, s’il s’agit d’un mézonot certain, c’est-à-dire qu’il rempli les 3 conditions à la fois, dans ce cas il faudra impérativement arrêter de manger à la chekia.
- La Halakha ne tranche pas clairement la bénédiction qu’on doit récitée sur un gâteau rempli de crème avec une petite base de biscuit.
Les avis diffèrent car tout dépend de l’importance de la base par rapport à ce qu’on y a déposé.
Il faut aussi voir si tout a été cuit ensemble ou pas.
Pour sortir de tout problème, le mieux est de séparer les deux et de réciter leur Berakha respective séparément.
- Concernant le Zékhèr Léma’hatsit Hashékel, il est préférable de donner la valeur actuelle de 9 grammes d’argent, c’est-à-dire environ 22 Shékèls.
Si cela est difficile, on peut se contenter de donner 50 Agourot, soit la moitié d’un Shékèl.
A propos du Matanot Laévionim, selon la loi stricte, on peut se suffire de donner 50 Agourot, mais il est très conseillé de donner au moins la valeur d’un repas de pain avec un accompagnement.
(Il semblerait qu’avec 4 nis on soit rendu quitte, et étant donné qu’il faut donner cette somme à 2 pauvres, on donnera donc en tout 8 nis)
Au revoir,
Rav Ron Chaya
Même si celle-ci s’éteint pendant Chabbat et que l’eau refroidit complètement de façon à ce que lorsqu’elle se rallumera, l’eau arrivera de nouveau à une grande chaleur, néanmoins cela est permis et on peut se servir de cette eau.
Cela dit, il y a un problème :
Étant donné que l’eau réchauffée n’est pas arrivée à ébullition, si on s’en sert tout en laissant la casserole sur la plata, il y aura la même intensité de chaleur pour moins d’eau.
Ainsi, la température de l’eau va monter un peu, ce qui cause un Bichoul Déoraïta, une cuisson interdite.
Donc on peut agir ainsi mais cependant, il faudra auparavant retirer définitivement la casserole de la plata, et seulement ensuite on pourra s’en servir.
Il doit être fourré,
Croustillant,
Et sa pâte doit être mélangée à beaucoup de sucre, ou de miel, ou d’huile ou d’œufs etc.
Si les trois conditions ne sont pas respectées, comme cela est le cas dans la plupart des Mézonot, il y un doute si un tel Mézonot est du pain ou du gâteau.
La Halakha tranche que même dans les cas de doute, on récitera la Berakha Mézonot puis Al Hami’hya après sa consommation.
Néanmoins, il se peut qu’il s’agisse de pain.
Dans cette mesure, si on a consommé un Mézonot qui ne remplit pas les trois conditions précitées, étant donné qu’il est possible qu’il s’agisse de pain, si on a commencé à le consommer avant la Chekia (coucher du soleil), on pourra continuer à le consommer après la Chekia.
Étant donné qu’il s’agit d’un doute et que l’interdiction de manger après la chekia est une loi Dérabannan, on peut être plus souple.
Simplement, a priori, on essaiera de finir avant la Chekia, mais si cela est difficile, on pourra aussi finir après la Chekia.
Mais attention, s’il s’agit d’un mézonot certain, c’est-à-dire qu’il rempli les 3 conditions à la fois, dans ce cas il faudra impérativement arrêter de manger à la chekia.
Les avis diffèrent car tout dépend de l’importance de la base par rapport à ce qu’on y a déposé.
Il faut aussi voir si tout a été cuit ensemble ou pas.
Pour sortir de tout problème, le mieux est de séparer les deux et de réciter leur Berakha respective séparément.
Si cela est difficile, on peut se contenter de donner 50 Agourot, soit la moitié d’un Shékèl.
A propos du Matanot Laévionim, selon la loi stricte, on peut se suffire de donner 50 Agourot, mais il est très conseillé de donner au moins la valeur d’un repas de pain avec un accompagnement.
(Il semblerait qu’avec 4 nis on soit rendu quitte, et étant donné qu’il faut donner cette somme à 2 pauvres, on donnera donc en tout 8 nis)
Rav Ron Chaya
Référence Leava : 69758
Date de création : 2016-03-19 22:36:15