Se limer les ongles revient il a les couper ? et autres questions

Chalom Rav,

1) Se limer les ongles revient il à les couper ?
C’est-à-dire doit-on faire nétila après, et le faire au dessus d’un lavabo ?

2) A-t-on le droit de faire kabalat shabat 30mn après l’entrée de shabat ?

3) A moussaf de shabat, il est dit que l’on recoit une partie d’âme supplémentaire.
Si on ne fait pas moussaf, que se passe-t-il pour l’âme ?
S’agit-il de la même partie d’âme que l’on reçoit vendredi soir?

4) Concernant le baal tash’hit, est-ce méritoire de se forcer pour ne rien jeter ?
Est-il vrai qu’il faut toujours laisser des restes dans l’assiette ?
Dans ce cas là, ne serait-ce pas du baal tash’hit ?

5) Concernant le respect des parents, il est dit que s’ils nous demandent des choses nous concernant nous enfant uniquement, nous devons leur obéir si cela ne nous occasionne aucune perte.
S’agit-il de perte matérielle uniquement ?

6) Je suis une fille et je me demandais : « Peut-on continuer à passer beaucoup de temps à faire du Navi et du ‘Houmach alors que nous ne sommes pas du tout au point niveau halakhotes et middotes ?
Ai-je tord de penser que le Navi et le ‘Houmach doivent-être étudiés après, car les étudier serait plus pour le « kiff  » que pour apprendre, apprendre à changer… ?

7) Est il bien pour une fille de lire chaque jour un petit peu de la paracha comme le hommes. Est-ce bien au yeux d’HASHEM, sachant que l’on ne fait pas vraiment d’effort pour cette mitsva ?

8) Si on boit trois gorgées d’un coup d’une boisson chaude qui a refroidit, fait-on berakha a’harona après ?
Convernant une boisson sucrée, fait-on berakha a’harona même si l’on ne boit pas 3 gorgées d’un coup ?

Merci Rav

 

Réponse du Rav Ron Chaya : 

Chalom,

Voici les réponses à vos questions :

1) Se limer les ongles revient à se les couper, dans cette mesure on doit faire la Nétila après cela.
Pendant qu’on se lime les ongles, il faut faire en sorte que la poudre d’ongle ne tombe pas par terre et encore moins dans un endroit où des femmes enceintes risquent de passer, mais dans un lavabo ou dans les toilettes par exemple.

2) On a le droit de faire Kabbalat Chabbat une demi-heure après l’entrée de Chabbat.
Il va de soi qu’à partir du moment où Chabbat commence, indépendamment du fait qu’on ait lu la Kabbalat Chabbat ou pas, on n’a plus le droit de faire la moindre Mélakha.

3) Le vendredi soir, on reçoit 3 parties d’âmes de Néfèch, Roua’h et Néchama, et encore 3 autres du même type le samedi matin.
Consulte ce lien pour plus de détails à ce sujet.
Ce sont toutes des parties d’âmes différentes.

4) Il est préférable de se forcer à ne pas jeter les choses qu’on peut encore utiliser.
A l’époque, il y avait une Mitsva de laisser des restes de nourriture dans l’assiette pour les pauvres ; aujourd’hui, aucun pauvre ne mange ce type de restes, dans cette mesure il vaut mieux tout finir.

5) Il ne s’agit pas que d’une perte matérielle.
On apprend cette loi du fait que les parents ne peuvent pas obliger leur fils à se marier avec une certaine femme ; les commentateurs expliquent qu’une des raisons motivant cela est que pas avec toutes les femmes qu’il rencontre il réussira à avoir des enfants.
Peut-être qu’il est censé n’en avoir qu’avec la femme que D. a mis sur sa route, et s’il ne se marie pas avec elle et n’a pas d’enfants à cause de l’ordre de ses parents, à D.ieu ne plaise, cela est très grave.
C’est une des raisons pour laquelle il est dispensé d’écouter ses parents à ce sujet.
Nous voyons donc qu’il ne s’agit pas que d’une perte matérielle.

6) Il est clair que l’étude de la Halakha ainsi que le travail des Midot passent bien avant l’étude du Navi et du ‘Houmach.

7) Oui, je pense qu’il est également bien pour une fille de lire un peu tous les jours la Paracha, et que cela est bien aux yeux d’Hachem.

8) On ne fait la Berakha A’harona que si on a bu 86 millilitres d’un coup, et que la coutume de la majorité des êtres humain est de boire une quantité de ce liquide à cette vitesse (s’ils le désirent).
Mais s’il s’agit d’un liquide très froid, ou très pétillant ou très chaud, et qu’on se force à la boire d’une seule traite alors que la plupart des gens n’aurait pas pu le faire, on ne récitera pas la Berakha A’harona.
Cette loi concerne toutes les sortes de boissons, qu’elles soient sucrées ou non-sucrées, alcoolisées ou pas.
Si on a bu de l’eau plate mais qu’on n’avait pas soif, on ne fera aucune Berakha, ni avant ni après.

Au revoir,
Rav Ron Chaya

 

Référence Leava : 65613
Date de création : 2015-03-26 14:17:34